Page 17 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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BEAUTE DU COEUR.


                                          La beauté est une chose si rare,
                     Que ceux ou celles qui croient la posséder ont toujours la mine triste
              Alors que ceux qui la possèdent n’en sont pas conscients car, ils sont insouciants.
                     Cette beauté, plus que physique, est celle du cœur, celle qui rayonne
                                                    intérieurement.
                              Si, par malheur, jamais nous ne devions nous revoir,
                Sachez quand même que je vous aime et, maintenant que je vais vous quitter,
                                             Je peux bien vous l’avouer.
                         Mon cœur continuera à vibrer car, jusqu’au dernier moment,
                                         J’ai osé espérer un tendre baiser.
                    De toute façon, j’ai toujours cherché plus à consoler qu’à être consolé,
                          A comprendre qu’à être compris, à aimer qu’à être aimé car,
                           J’ai toujours cru que c’est en donnant que nous recevons.
                                        Et pourtant, maintes et maintes fois,
                 Je me rends compte qu’il faut être deux pour être consolé, compris ou aimé.
                   Donc, si errare humanum est, je maintiendrai que : Omnia vincit amor.


                                                    Alejandro Alé


                                                     A MARTINE



                                                Mille baisers ardents,
                                                Par mes lèvres en feu,
                                         A toi jolie Martine, sont destinés,
                                          Toi qui es devenue ma petite fée,
                                        Toi qui en quelques jours m’as tué,
                                            Pour ensuite me ressusciter.
                                      D’agréables caresses tu m’as dispensé,
                                          Sur mon pauvre corps atrophié,
                                              Pour le plus grand bien,
                                                  De ma frêle santé.
                                                 Je t’aime, je t’adore,
                                              Ô ma tendre bien-aimée.


                                                    Alejandro Alé
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