Page 11 - BUZZ Volume 21

Le jeune guitariste Bel Kod, était il le

bienvenu au sein de la formation Klass

Par André Fouad

Le départ du jeune guitariste Bel Kod venant directement de Paris pour des raisons d'ordre

administratives témoigne d'un profond malaise existant dans le paysage konpa marqué par de
sérieuses inégalités entre les membres principaux et les giggeurs. Bien avant qu'il ait remis sa

démission officielle,il avait auparavant demandé l'augmentation de son salaire de $200 par prestation

en compagnie d'autres collègues mais malheureusement , il n'a jamais eu de suivi de la part du staff de

KLASS mené par le professeur-manager Herve Bastien depuis six années. La bande à Ritchie était-
t-elle incapable d’agréer sa demande. Est-ce qu'on ne jouait pas sur le facteur TIME tout en espérant

qui'il allait revenir sur sa décision .Etait -il le bienvenu réellement au sein de cette famille musicale ?

Avec l'expérience EL POZO (Guitariste solo) ,il formait un duo d'enfer dans les soirées dansantes

animées par la formation KLASS comptant déjà à son palmarès <<Fe'l vini avan>> et <<Fe'l ak tout kew>>.
Nous pensons que Bel kod a fait preuve de courage et d’honnêteté en disant rien que la vérité.Comment

peut-on subvenir à ses besoins essentiels et à sa famille en empochant la bagatelle de misère de $ 200

ou de $150 .Est ce qu'un musicien au statut professionnel peut vivre décemment de cette somme.On se
souvient de l'affaire de Steeve Khe de DJAKOUT. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.Nous

pensons NON et NON par rapport aux exigences du quotidien, à la hausse du coût de la vie .D'ailleurs

quand on est artiste-musicien ,il y a toute une LIFE STYLE à mener,une image à sauvegarder,un nom à

perpétuer.Il y a un tas de Bel Kod dans les autres groupes faisant face à la même réalité économique.
Son cas nous renvoie à la problématique du konpa avec l'absence d'associations de regroupement,d'un

syndicat pour la défense des droits de nos artistes, en particulier de nos musiciens qui se sacrifient

corps et âme afin de plaire à un public qui n'est pas souvent bon enfant à leurs endroits

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