Page 9 - Magazine de Novembre
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Les "Premiers Initiés" étaient, sans doute, purs. Seule la communion spirituelle était le trait
Nous ne parlons pas ici de Moïse, Abraham, Jésus d'union, refusant toute notion de chef de clan, de
ou Mahomet, mais bien des premiers adorateurs. dieu créateur, de sangsue extérieure et de grande
Ceux qui adoraient le feu, le soleil, la lune, les colonie. Préférant les petits groupes, les échanges
orages ... Toutes ces choses qui les dépassaient, ne d'idées, la faculté de faire seul, libérant l'autre, et
sachant pas vraiment ce que cela était. soi-même de la contrainte de l'aide, du
remerciement. Se tournant vers les forces de la
Leur culte était généralement solitaire. Le respect nature pour y trouver les besoins, les appuis et les
était très grand envers ces Forces, car non fondé serviteurs. Sachant prendre, parfois, et surtout
par autrui, les autres, les prêtres. C’est là que le donner, souvent, ce que tous se devraient de faire,
péché originel se créa. Non en la Pomme, la mais que trop se refusent d'utiliser sous le couvert
connaissance de la nudité (sexualité), la conscience des superstitions puériles, des paraisses stériles,
divine, mais seulement dans la prise de pouvoir. Le des "ordres" établies. Ils imploraient l'esprit de leurs
péché originel en fait est la "dogmatisation" du morts pour puiser le courage et la connaissance. Ils
droit au culte. Ainsi deux courant se formèrent : créèrent cette race, qui certes exploite les forces de
la nature, mais avec bienveillance, au lieu de mettre
Les groupes qui s'érigèrent derrière un mentor, un en esclavage leurs semblables. Ils honoraient les
chef spirituel, un meneur. morts au lieu de les pleurer, ils s'engageaient par
Ceux, individuels, qui restèrent dans cette union eux-mêmes, au lieu de se prostituer. Ainsi ils
individuelle, libre de leurs croyances, avec des traversèrent les âges en protégeant l'essence même
choses communes, le libre choix, la libre pensée, de cette vie qualifiée de marginale et que tous
l'acceptation de tous par tous des choses nomment encore aujourd'hui "La Sorcellerie" sans
communes et transmissibles au sens du capital et doute parce que trop complexe pour les autres.
non du dogme. Nous, initiés nommons cela "Arts Anciens" ou
"Vieilles Coutumes".
La première classe n'était en fait que l'embryon des
courants religieux, la seconde la naissance de la Trois branches se dégagèrent au fil des temps et
Noble Union des Esprits. Car ces êtres tous des affinités de chacun de ces gens.
indépendants, tous uniques, restaient unis en
l'esprit de "noblesse", ceci bien avant que toute Une voie dite Scientiste composée d'herboristes, de
pharmaciens et de guérisseurs.
organisation de quelque nature ne fut mise en
place. Non en la "Noblesse" royale, mais bel et bien Une autre plus politique, nommée Maçonnerie,
en la "Noblesse" d'âme, de cœur, d'esprit ... La seule donnant les bases des soit disant évolutions
culturelles et gouvernementales.
vraie Noblesse en fait !
Une dernière composée de travailleurs et de
chercheurs intitulée Compagnonnage et vouée aux
travaux, études et réalisations des grands projets.
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Le Mensuel de l’Association – N° 001 - Mois de Novembre 2017 – Prix 2,00 €