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Si nous sommes  entrés dans l’ère du  rythme  frénétique des changements

               technologies, il semblerait malgré tout que la féminisation des métiers de la

               tech soit difficile. Ainsi, selon une étude « Gender Scan » du cabinet Global

               Contact,  le  nombre  de  femmes  diplômées  de  la  tech  a  baissé  de  6 %  en

               France. La féminisation des métiers de la tech ne se développe pas. Elle aurait

               même vocation à faire marche arrière, Début d’explication.


                   Ce constat est dû au fait que les femmes sont trop inexistantes tant au niveau

               du nombre de diplômées filières supérieures, qu’au niveau de leur accès à l’emploi

               dans le secteur. Il y a par conséquent une réelle défection du nombre de femmes

               qui  sortent  diplômées  des  formations  tech  et  numériques dans le  supérieur  en

               France. Au niveau européen, le ratio des femmes diplômées du numérique est de

               +2 % entre 2013 et 2017 alors qu’elle baisse de -6 % en France. Ce qui suppose

               une chute de 11 % des femmes exerçant une profession dans la tech alors que le

               reste de l’Europe connaît une hausse de 14 %. Il est loin « L’effet Scully » qui

               poussait les femmes à imiter le célèbre agent du FBI de la série X-Files en suivant

               le chemin des filières scientifiques.


                   Et malgré tout, les Françaises aiment bosser dans la tech. D’après les rapports

               de l’étude, les femmes dans la tech en France sont plus désattristées au travail que

               leurs  consœurs  dans  les  autres  pays.  À  titre  d’exemple,  les  Françaises  se

               complaisent  au  sein  de  l’organisation  du  travail  à  90 %  contre  76 %  à

               l’international, et de leur équilibre vie privée / vie professionnelle est 86 % contre

               65 % ailleurs. Toutefois, on soulignera un paradoxe selon une étude réalisée par

               BCG  Gamma  les  femmes  ne  souhaitent  pas  travailler  dans  les  milieux  de

               l’intelligence  artificielle.    Selon  la  moitié  des  femmes  interrogées,  la  « data

               scientist » (c’est-à-dire la science des données numériques) renvoie une image de

               profession très théorique, éloignée des préoccupations concrètes des gens, avec

               une culture forte de concurrence et une ambiance de nerds (Le nerd est le niveau

               au-dessus du geek).




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