Page 8 - Lulu Magazine
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 LULU NEWS
 Vos tenues
de scène sont magnifiques. Vous les choisissez vous- même ?
Il y a une styliste qui m’aide mais j’aime ce que je porte. On a opté pour le tailoring, des costumes, des tailleurs pantalons, avec des talons. J’adore les couleurs, les fleurs, je trouve qu’il en faut plus dans la vie. Et les talons, c’est un inconditionnel sur scène. C’est toute une symbolique. Ça inspire un côté festif. En général, les femmes en portent pour se rendre à une fête ou à une réception. Ça donne confiance. Et puis c’est peut- être aussi pour conjurer le sort et apporter plus de féminité à ma voix masculine. (rires)
Vous aimez
l’automne ?
Ce n’est pas ma saison préférée, j’aime l’été et l’hiver, pas un entre deux parfois morose. Par contre, j’adore les couleurs de la nature. Je me balade souvent en forêt, dans la forêt de Soignes.
C’est un moyen tout proche pour s’évader de la ville, c’est tellement ressourçant, inspirant, avec plein de bonnes énergies. C’est un besoin vital et ça me permet de me reconnecter à ma propre nature. Chaque saison a son importance et est à l’image de ce que nous traversons. Tout est cycle. Il faut vivre chaque période à fond, prendre le temps d’affronter les obstacles, être dans l’acceptation de ce qui est impermanent.
Propos recueillis par Carine Cordier
Le 10 septembre
dernier, Typh Barrow était
de retour au Toots Jazz Festival à
La Hulpe. Son expérience de 2016 lui laissait le magnifique souvenir d’un public très mélomane, réceptif et attentif. « C’était chargé en émotion, d’autant que Toots venait de décéder, et ça reste dans le top 3 de mes concerts, pour l’ambiance, le partage avec le public et les musiciens, l’organisation... »*
*au moment de cet entretien, le festival n’a pas encore eu lieu, nous ne pouvons donc avoir ses impressions sur l’édition 2018 mais nous étions, et nous pouvons vous dire que c’était génial et que sa disponibilité avec le public est grandiose.
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