Page 9 - CHAPITRE 1 Asso YSF 2018_Specific
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La maladie peut en effet avoir son origine dans le Biǎo ou dans le Li, être de nature Ré
ou Han et présenter un caractère Xù ou Shí.
Nous analyserons plus tard comment procéder au classement des symptômes afin de
déterminer un symptôme et pouvoir procéder ensuite au classement de la maladie en Yīn
ou Yáng.
Il est ainsi aisé de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre le diagnostic en
Médecine Chinoise et le diagnostic en Médecine Occidentale.
Ce qui est déterminé comme maladie en Médecine Occidentale, n’est souvent en
Médecine Traditionnelle Chinoise qu’un symptôme. Ce qui intéresse le Médecin
Traditionnel Chinois, c’est la cause du dysfonctionnement.
Par exemple : Gao Xué Ya (L’hypertension Artérielle) en médecine occidentale est
une maladie dont l’origine n’est pas déterminée et qui est rattachée aux artères ; alors
qu’en Médecine Traditionnelle Chinoise nous déterminerons que Shèn (les Reins) et
Gān (le Foie) sont perturbés dans leurs relations.
Il en est de même pour toutes les maladies.
Les traitements appliqués suivent la même logique. C’est ainsi que nous prendrons
conscience que la caractéristique du virus de la grippe ne nous importe pas. L’intérêt est
de déterminer le terrain qui a permis le développement de cette perversité et d’en changer
la nature pour que disparaisse la maladie. Ainsi, suivant la nature du terrain qui a permis le
développement du virus, nous n’agirons pas de la même manière, alors qu’en Médecine
Occidentale nous serons toujours face au virus de la grippe.
1°) la PSYCHOTHÉRAPIE :
Ce sont les traitements appliqués dans les atteintes des Qing Zhì Bìng (maladies
mentales émotionnelles).
La dépression est l’un des dysfonctionnements principaux dans ce domaine de
maladies. Nous agissons, en Médecine Chinoise, d’une façon totalement différente de la
Médecine Occidentale.
La Médecine Occidentale ne procède à aucun rapprochement entre les désordres
émotionnels et les organes. Les Qing Zhì Bìng (maladies mentales émotionnelles) sont
traitées dans un registre tout à fait à part, ce qui est le cas de la majorité des
dysfonctionnements. Le corps n’est pas pensé dans sa globalité, Mais découpé et classé
dans des spécialités de plus en plus nombreuses. La recherche dissèque de plus en plus
l’organisme et il n’est pas absurde de penser qu’un jour il y aura des spécialistes de telle
ou telle molécule.
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