Page 38 - Livre French Touch
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 le producteur qui le prend en charge ; sauf que celui qui est amené à assumer la trésorerie de ce dépassement... c’est nous !
Le deuxième risque, de plus en plus important dans ce métier, alors qu’il était quasi inexistant il y a à peine quelques années, c’est celui dit de contrepartie. En effet, il y a aujourd’hui une réduction des  nancements traditionnels liés à la baisse des revenus des chaînes de télévision ou des à-valoir consentis par les distributeurs fragilisés par la rotation plus rapide des  lms en salles. Les plans de  nance- ment deviennent de plus en plus complexes et font intervenir plus de partenaires dont certains plus fragiles  nancièrement, d’autres plus novices, d’autres en n plus exotiques. Certaines aides aussi peuvent dépendre de diligences ou de dépenses qui ne sont pas toujours effectuées et peuvent se retrouver réduites à l’arrivée. »
L’arrivée des nouvelles plateformes numériques
« Certes, il s’agit d’une opportunité de nouveaux revenus pour les producteurs vu les montants engagés par ces acteurs dans l’acqui- sition de contenus (6 milliards de dollars pour Net ix et 4,5 milliards pour Amazon en 2017). Cependant, alors qu’il n’y a aujourd’hui que quelques cas de productions originales commandées par ces prota- gonistes à des producteurs français, leur intervention peut également déstabiliser le modèle de  nancement traditionnel et fragiliser des
the non-completion of  lms. This is different from the system as it exists in the U.S. and Britain, where specialist insurance companies provide comple- tion bonds. If the  lm ends up costing more than planned, they take the risk. In our case, if that happens, it is on the producer’s shoulders, except that the party that has guaranteed to  nance the additional costs... is us!
The second risk is that of forfeit. We are currently seeing that the traditional source of funding are becoming lower, as a result of the reduced income of TV channels or distributors harmed by a faster rotation of  lms in theatrical release. Funding plans are becoming increasingly complex. Certain forms of support may also depend on audits or on expenses that have not always been made and will be deducted once a  lm is completed.”
© UGC DISTRIBUTION (Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?) - SBS DISTRIBUTION (Elle) - PARMOUNT PICTURES FRANCE (Le Petit Prince)
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