Page 21 - Tricentenaire 1721-2021
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Venu à bord de la “Vierge du Cap” pour parlementer, le comte d’Ericeira ne tarde pas à se retrouver otage des forbans ; une belle rançon n’étant jamais de refus.
Les déambulations de ces pirates à Saint-Paul, juste après leurs attaques, témoignent de leur sentiment de toute-puissance dans cette petite colonie éloignée qu’est l’île Bourbon : “Les forbans restèrent encore deux jours à terre, se promenant partout sans armes et sans faire insulte à personne. Ils demandèrent quelques rafraîchissements qu’ils payèrent au prix courant” (Le Mercure de France, mai 1722).
LA RAZZIA DES PIRATES À BOURBON 21


































































































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