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un montant minimum permettant de satisfaire les besoins primaires d'une existence, ou
de remplacer les transferts sociaux. Ces termes sont parfois aussi repris pour des
mesures qui, proches de l'impôt négatif, versent cette allocation selon la situation des
ménages, ou qui incluent des contreparties, et qui ne sont donc pas des formes de revenu
de base selon la définition du BIEN.
http://revenudebase.info
http://www.basicincome.org/bien/
http://www.revenudexistence.org
Rêves : C’est lorsque nos rêves et nos aspirations mêmes se transformèrent que notre
monde le fit aussi. Cela se passa à tellement d’endroits, dans tellement d’âmes, chez
tellement d’innovateurs et de penseurs et de gens d’action qu‘il est impossible d’identifier
des héros individuels de cette époque de changement.
Nombre de gens devinrent de plus en plus conscients du désastre menaçant
l’environnement, conscients des bornes qu’imposent les moyens traditionnels de répondre
à nos besoins, et conscients de la nécéssité d’un changement profond et fondamental.
Parfois, nous étions accablés par cette prise de conscience. D’autres fois, la nature même
de notre dilemme attisa une flamme ancienne en nous, ce feu qui, dès le début de notre
évolution, nous a poussés à réagir de façon créative au changement.
Les autres espèces de notre monde transforment leurs corps afin d’évoluer. Nous, les
humains, nous transformons nos esprits, nos âmes et nos cultures.
Association des collèges communautaires du Canada
http://www.lespasseurs.com
Rio + 20 : La finance exulte, les peuples sont oubliés
Risques et précautions : Depuis plusieurs dizaines d'années, les milieux scientifiques et
médicaux acceptent une certaine dose de pollution et de maladie comme étant le tribut de
la vie moderne.
C'est ce qu'on a appelé "paradigme du risque" : cela signifie que c'est à la société de
prouver que les nouvelles technologies et techniques industrielles sont nocives, en
général en ne considérant qu'une substance chimique ou bien qu'une seule technique à la
fois.
Le paradigme du risque assume que la Terre - ou notre organisme - est capable
d'assimiler des degrés "acceptables" de contamination.
Aujourd'hui, dans le monde entier, on s'efforce de remplacer le paradigme du risque par le
principe de précaution, fondé sur la reconnaissance des limites de la science en ce qui
concerne la prévision des conséquences et dommages éventuels.
Le principe de précaution reconnaît l'interconnexion de la vie dans son ensemble. Il
renverse la charge de la preuve scientifique (et la responsabilité) : les entreprises
promouvant des techniques potentiellement dangereuses doivent effectuer les travaux
nécessaires pour l'évaluation des risques et se cantonner au stade expérimental tant
qu'elles n'ont pas prouvé que ces techniques sont absolument sans conséquence sur
l'environnement.

