Page 257 - SAHIH MUSLIM
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puiser de l'eau comme 'Umar, de sorte qu'(à la fin) les gens firent reposer (leurs chameaux
près de l'abreuvoir, après avoir bu à satiété)".
4407. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix
et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Je me suis vu (en songe) puiser d'un ancien puits à l'aide
d'un seau. Abou Bakr se leva et puisa un ou deux seaux d'eau; en éprouvant de la peine. Que
Dieu
- à Lui la puissance et la gloire
- lui pardonne. Ensuite 'Umar prit le (petit) seau qui se transforma en sa main, en un grand.
Jamais je n'ai vu l'homme le plus fort étonner les gens par son travail comme lui, de sorte
qu'(à la fin) les gens firent reposer (leurs chameaux près de l'abreuvoir, après avoir bu à
satiété).
4408. D'après Jâbir (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit :
J'entrai au Paradis et j'y vis une maison ou un palais.
- "A qui est ce palais?", demandai-je.
- "A 'Omar Ibn Al-Khattâb ", me répondit-on. Je voulais y entrer, mais ce qui m'empêcha de
le faire, c'est ta jalousie, (ô 'Umar). 'Umar se mit à pleurer et s'écria : "Ô Envoyé de Dieu,
pourrais-je être jaloux de toi?".
4409. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) a dit : "Pendant mon sommeil, je me suis vu au Paradis; une femme faisant ses
ablutions auprès d'un château s'est offerte à mes yeux. J'ai demandé à qui était ce château; et
l'on m'a répondu : A 'Omar Ibn Al-Khattâb. Et alors, me souvenant de la jalousie de 'Umar,
j'ai tourné le dos et je suis revenu sur mes pas". Abou Hourayra a dit : "A ces mots, 'Umar se
mit à pleurer ainsi que tous ceux qui assistaient à l'assemblée de l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui), puis 'Umar dit : Peux-je être jaloux de toi, pour qui je sacrifierais
la vie de mon père, ô Envoyé de Dieu?".
4410. Sa'd (que Dieu l'agrée) a dit : 'Umar demanda un jour la permission d'enter au Prophète
(paix et bénédiction de Dieu sur lui), alors que ce dernier avait auprès de lui des femmes
Qoraychites qui, avec des éclats de voix, l'entretenaient d'une augmentation de leurs parts
dans les dons. Lorsque 'Umar demanda la permission d'entrer, elles se levèrent et
s'empressèrent de se dérober aux regards. 'Umar, ayant reçu la permission d'entrer de l'Envoyé
de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), trouva l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) en train de rire. 'Umar lui dit : "Que Dieu fasse épanouir le rire sur tes dents, ô
Envoyé de Dieu!". Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui répondit : "C'est que
j'ai été amusé de voir ces femmes, qui étaient chez moi, s'empresser au son de ta voix de se
dérober aux regards".
- "Et pourtant toi, Envoyé de Dieu, répondit 'Umar, tu es plus digne (que moi) de leur imposer
la vénération"; et (s'adressant aux femmes) 'Umar ajouta : "Ennemies de vos âmes, vous me
vénérez au lieu de vénérer l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)!".
- "Oui, répondirent-elles, toi tu es plus roide et plus rude que l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui)!".
- "Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, dit alors le Prophète (paix et bénédiction de
Dieu sur lui), le diable ne t'a jamais rencontré sur une route sans prendre aussitôt une autre
route que la tienne".
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