Page 7 - SAHIH AL BUKHARI PARTIE 4
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               règles mettra à l'abri son âme et ses biens. Ce que cachera son cœur sera une affaire à
               régler devant Dieu, l'Exalté. Ordre de combattre ceux qui négligent l'aumône légale ou
               autre droit islamique. L'imam se préoccupe des rites de l'Islam


               29. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : A la mort de l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui), quand Abou Bakr fut investi du califat et qu'un certain nombre
               d'Arabes renièrent leur foi, dit à Abou Bakr : "Comment vas-tu les combattre alors que
               l'Envoyé de Dieu (le Très-Haut) a dit : J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce
               qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui témoigne de l'unicité de Dieu,
               rends sa vie et ses biens inviolables, sauf au cas où il serait jugé coupable et c'est à Dieu qu'il
               appartiendra de régler son compte". Abou Bakr répondit : "Par Dieu! Je combattrai quiconque
               fait de distinction entre la prière et l'aumône légale (Az-Zakâ); car celle-ci est le dû des biens
               (c.-à-d. le droit de Dieu sur nos biens comme la prière et le jeûne sont le droit de Dieu sur
               notre corps). Par Dieu! S'ils me refusent un licou qu'ils livraient en impôt à l'Envoyé de Dieu
               (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je les combattrai pour ce refus".

               30. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu
               sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a
               d'autre divinité que Dieu. Celui qui le confesse n'a rien à craindre de moi : sa vie et ses biens
               resteront inviolables, sauf au cas où il serait accusé par la loi, et c'est Dieu qui se chargera de
               régler son compte".


               33. D'après Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres sans relâche
               jusqu'à ce qu'ils professent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est l'Envoyé
               de Dieu; qu'ils accomplissent la prière et qu'ils payent l'aumône légale (Az-Zakâ). S'ils le font,
               leurs vies et leurs biens me seront inviolables, sauf au cas où ils seraient condamnés par la loi
               et c'est Dieu qui se chargera de régler leurs comptes".

               Validité de l'Islam du moribond s'il n'est pas encore à l'article de la mort. Abrogation de
               la permission de demander pardon en faveur des polythéistes et preuve que celui qui
               meurt polythéiste sera un damné et ne pourra jamais être racheté


               35. Al-Musayyab Ibn Hazn (que Dieu l'agrée) a dit : Au moment où Abou Tâlib était à
               l'article de la mort, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint le voir et trouva
               chez lui Abou Jahl et 'Abdallâh Ibn 'Abî 'Umayya Ibn Al-Mughîra. L'Envoyé de Dieu
               s'adressa à Abou Tâlib en disant : "Ô mon oncle, Atteste qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu.
               C'est là un mot dont je serai témoin en ta faveur auprès de Dieu". Aussitôt Abou Jahl et
               'Abdallâh Ibn 'Abî 'Umayya s'écrièrent : "Ô Abou Tâlib Vas-tu renier la foi de 'Abd Al-
               Muttalib?" L'Envoyé de Dieu ne cessa de lui proposer de prononcer la profession de foi en
               répétant les mêmes mots, (tandis que les deux autres lui répétaient les mêmes propos). Mais,
               les dernières paroles de Abou Tâlib furent qu'il persistait dans la foi de 'Abd Al-Muttalib en
               refusant d'attester qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu.
               - "Par Dieu!, s'écria l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je demanderai à
               Dieu de te pardonner, tant que cela ne me soit pas défendu". Ce fut à cette occasion que Dieu,
               le Très-Haut, révéla ce verset : Il n'appartient pas au Prophète et aux Croyants d'implorer le
               pardon en faveur des polythéistes, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement
               que ce sont les gens de l'Enfer. Ensuite, Dieu, le Très-Haut, révéla au sujet de Abou Tâlib, en
               s'adressant à l'Envoyé de Dieu ce verset : Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes :
               mais c'est Dieu qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés.



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