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Environnement bancaire et monétaire
Evolution des risques bancaires
A- Evolution des risques nets pondérés d’un point de vue prudentiel
Encadré n°7 : définition des risques nets pondérés
Pris en considération pour le calcul du ratio de solvabilité
- Risque de crédit : correspond au risque qu’une contrepartie ne soit pas en mesure d’honorer
ses engagements à l’égard de l’établissement de crédit. Il est pris en considération net
d’instruments d’atténuation du risque de crédit (ARC) et calculé en multipliant les éléments
d’actifs et hors bilan le constituant par des coefficients de pondération établis en fonction de la
contrepartie.
- Risque de marché : est défini comme étant de pertes liées à des évolutions défavorables des
prix de marché. Il recouvre les risques relatifs aux instruments inclus dans le portefeuille de
négociation ainsi que le risque de change et le risque sur produits de base encourus pour
l’ensemble des éléments du bilan et du hors bilan, autres que ceux inclus dans ce portefeuille.
- Risque opérationnel : est défini comme étant de pertes résultant de carences ou de
défaillances inhérentes aux procédures, au personnel et aux systèmes internes ou à des
évènements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques
stratégiques et de réputation.
Source : Bank Al-Maghrib
A-1 Evolution des risques pondérés
Au terme de l’année 2015, les risques nets pondérés du secteur bancaire se sont élevés à 816
milliards de dirhams, s’inscrivant en hausse limitée de 1,4% contre 7,7% à fin 2014. Ils sont
constitués à hauteur de 85% des risques nets pondérés au titre du risque de crédit, 5% des
expositions au titre des risques de marché et 10% du risque opérationnel.
Les actifs nets pondérés au titre du risque de crédit, calculés selon les approches dites standards
de Bâle II, correspondent aux expositions pondérées au titre du risque de crédit -bilan et hors-
bilan- calculées après l’application des techniques d’atténuation des risques. Ils ont atteint 692
milliards de dirhams, en hausse de 1,5% contre 7,3% en 2014, en relation avec la décélération des
crédits à la clientèle non financière.
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