Page 11 - CONFESSIONS

Ses mains ont glissé sous ma poitrine, l’une caressant, l’autre
pinçant légèrement un téton. J’ai sursauté. Il a ri.
— Je sens que tu veux plus… mais tu ne l’auras que quand
j’aurai décidé.
Et puis d’un coup, il m’a libérée. Les poignets d’abord. Je
pensais que ça allait se finir là. Mais non.
Il m’a retournée face à lui, ses yeux plantés dans les miens. Il
m’a embrassée. Pas un baiser tendre. Un baiser qui prenait,
exigeait, possédait. Et dans le même mouvement, il m’a
portée, comme si je ne pesais rien, pour m’allonger sur le
canapé.
— Maintenant, tu peux parler. Si c’est pour me supplier.
J’ai soufflé, haletante, un simple mot :
— Continue…
Il a écarté doucement mes jambes, s’installant entre elles
comme s’il s’agissait d’un sanctuaire à adorer. Son regard
remontait sur mon corps, m’examinait comme une œuvre à
explorer centimètre par centimètre.
Il s’est penché, ses lèvres effleurant d’abord mon ventre, y
déposant des baisers lents, brûlants. Puis il est remonté,
s’arrêtant à la naissance de mes seins, les frôlant de la
langue, les contournant, les ignorant exprès… pour mieux me
faire imploser.
Je gémissais, déjà. Mon bassin cherchait le contact, mon dos
se cambrant involontairement à chaque absence calculée.
— Tu vois, chuchota-t-il, ton corps parle pour toi. Il supplie,
même quand ta bouche se tait.
Sa bouche a enfin capturé un téton, l’aspirant doucement,
puis le mordillant juste assez fort pour me faire sursauter. Sa
main glissait lentement entre mes jambes, caressait
l’intérieur de mes cuisses, évitant mon point le plus
sensible… toujours.

BY MIMI