Page 21 - CONFESSIONS
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Ses mots ont électrisé l’air. Mes poignets tirés en arrière, ma
vue toujours plongée dans le noir, je ne pouvais
qu’attendre… et ressentir.
Il a relâché mes bras, doucement. J’ai senti ses mains me
repositionner, guidant mes mouvements avec une autorité
tendre. J’étais maintenant à genoux, dos cambré, poitrine
offerte. La cire avait commencé à sécher, laissant des reliefs
sur ma peau sensible. Il les effleurait du bout des doigts,
comme pour imprimer sa mémoire dans ma chair.
Puis, il m’a pénétrée d’un seul geste lent, précis, et si
profondément que j’ai laissé échapper un gémissement
étouffé. Son bassin plaqué contre mes fesses, il n’a pas
bougé tout de suite. Il m’a laissée là, pleine, comblée…
suspendue.
Il voulait que je supplie. Que je m’abandonne totalement. Et
j’ai cédé. Les mots ont coulé, tremblants, entre mes lèvres :
je le voulais, je le quémandais.
Alors il a commencé. Des coups de reins mesurés, mais
puissants. Une main sur mes hanches pour me maintenir,
l’autre glissant sur ma gorge, remontant doucement jusqu’à
mon menton. Il me tirait vers lui, m’imposait son rythme. Ce
n’était plus de la douceur, c’était du contrôle. De la
possession fluide. Mais jamais brutale. Il me lisait. Il savait
BY MIMI

