Page 328 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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L'ASTROLOGIE.            ~id

                    logue  aux  progrès  ou à la décroissancedesa  beauté
                    car nos âmes, séparées  de nos  corps,  ressemblent
                    à des étoiles filantes, ce sont des  globules  de
                    lumière animée  qui  cherchent  toujours  leur centre
                    pour  retrouver leur  équilibre  et leur  mouvement;
                    mais elles doivent avant tout se  dégager  des
                    étreintes du  serpent,  c'est-à-dire de la lumière
                    astrale non  épurée qui  les entoure et les  captive
                    tant  que  la force de leur volonté ne les élève  pas
                    au-dessus. L'immersion de l'étoile vivante dans la
                    lumière morte est un affreux  supplice, comparable
                    à celui de Mézence. L'âme  y gèle  et  y  brûle à la
                    fois,  et n'a d'autre  moyen  de s'en  dégager que  de
                    rentrer dans le courant des formes extérieures et
                    de  prendre  une  enveloppe  de chair,  puis  de lutter
                    avec  énergie  contre les instincts  pour  affermir la
                    liberté morale  qui  lui  permettra,  au moment de
                    la  mort,  de  rompre  les chaînes de la terre et de
                    s'envoler  triomphante  vers l'astre consolateur dont
                    la lumière lui a souri.

                       Suivant cette donnée,  on  comprend  ce  que  c'est
                    que  le feu de l'enfer,  identique  avec le démon ou
                    avec l'ancien  serpent;  en  quoi consistentle salutet la

                     réprobation  des  hommes,  tous  appelés et tous suc-
                     cessivement élus, mais en  petit nombre, après
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