Page 59 - Les Kamasutra
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Le son pleurant.

            Le son Phoutt.
            Le son Phâtt.
            Le son Soûtt.
            Le son Plâtt.

            Outre cela, il y a aussi des mots qui ont un sens, tels que : “Ma
          mère !”,   et   ceux   qui   expriment   prohibition,   suffisance,   désir   de
          libération, douleur ou louange, auxquels on peut joindre des sons
          comme ceux de la colombe, du coucou, du pigeon vert, du perroquet,
          de l’abeille, du moineau, du flamant, du canard et de la caille, qui
          tous sont usités dans telle ou telle occasion.
            Les coups de poing doivent être donnés sur le dos de la femme,
          pendant qu’elle est assise sur les genoux de l’homme ; elle doit lui
          rendre ses coups, en l’invectivant comme si elle était en colère, avec
          accompagnement des sons roucoulant et pleurant. Lorsque le congrès
          est engagé, on frappe l’espace entre les seins avec le dos de la main,
          lentement d’abord, puis de plus en plus vite suivant que l’excitation
          augmente, jusqu’à la fin.
            À ce moment on émettra les sons Hinn et autres, alternativement
          ou comme on voudra, suivant la coutume. Lorsque l’homme, faisant
          entendre le son Phâtt, frappe la femme sur la tête avec ses doigts un
          peu contractés, cela s’appelle Prasritaka, ce qui veut dire : frapper
          avec les doigts un peu contractés.

            Dans ce cas, les sons appropriés seront le son roucoulant, le son
          Phâtt et le son Phoutt dans l’intérieur de la bouche, et, à la fin du
          congrès, les sons soutirant et pleurant.
            Le son Phâtt est une imitation du bruit que produit la cassure du
          bambou ; le son Phoutt ressemble au bruit une chose qui tombe dans
          l’eau. À chaque fois qu’on lui donne un baiser ou qu’on lui fait une
          caresse quelconque, la femme doit répondre par un son sifflant.
          Pendant l’action, si la femme n’est pas habituée à être frappée, elle
          murmure   continuellement   des   mots   qui   expriment   prohibition,
          suffisance ou désir de libération, ou des mots tels que : “Mon père !”



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