Page 44 - Microsoft Word - méthode Coué
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incidents de la vie. J'avais suivi maints traitements sans résultats ;
même, j'avais subi, en Suisse, la résection des cornets moyens du nez
sans obtenir la moindre amélioration. En novembre 1918, mon état
s'aggravait à la suite d'un affreux malheur. Alors que mon mari était à
Corfou (officier à bord d'un cuirassé) je perdais de la grippe, en six
jours, notre fils unique, un délicieux enfant de dix ans qui faisait notre
joie. Seule, désemparée, je me reprochais amèrement de n'avoir pas
su protéger et sauver notre cher trésor. J'ai désiré devenir folle,
mourir… Quand mon mari revint (en février seulement), il me
conduisit chez un nouveau docteur qui ordonna beaucoup de
remèdes et les eaux du Mont-Dore. Je passai le mois d'août dans
cette station; à mon retour les crises d'asthme recommençaient et je
constatais avec désespoir que « à tous points de vue » j'allais de mal
en pis.
C'est alors que j'eus le plaisir de vous rencontrer. Sans en attendre
grand bien, je dois le dire, je suivis vos conférences d'octobre et j'ai le
grand bonheur de vous faire savoir que fin novembre j'étais guérie.
Insomnie, oppression, idées noires ont disparu comme par
enchantement. Je suis forte, vaillante, courageuse. Avec la santé
physique j'ai recouvré l'équilibre moral et je pourrais dire, si mon
cœur de mère ne saignait d'une inguérissable blessure, que je suis
absolument bien.
Que ne vous ai-je rencontré plus tôt ? Mon enfant aurait connu une
maman gaie et courageuse.
Merci, Monsieur Coué, merci mille fois.
Veuillez agréer l'expression de ma profonde reconnaissance.
E. I…, Paris.
… Je puis continuer la lutte que je mène depuis 30 ans et qui m'avait
brisée…
… J'ai trouvé en vous, en août dernier, une aide précieuse et
providentielle. Venue pour quelques jours dans notre chère Lorraine,
j'y arrivais l'angoisse au cœur et malade, je redoutais le choc que
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