Page 39 - Microsoft Word - méthode Coué
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               courir. De plus, il fait le moulinet avec les deux bras. En novembre la
               guérison persiste toujours.

               M.S…, 48 ans, Bouxières-aux-Dames. - Venu pour la première fois le
               20 avril 1917 avec, à la jambe gauche, une plaie variqueuse datant de

               quinze ans, large comme une pièce de cinq francs. Le 27 avril, la plaie
               est guérie.

               Le 4 mai, il n'y avait pas de rechute. Je ne l'ai plus revu depuis ce
               moment.
               Mme L…, 63 ans, chemin des Sables. - Douleurs de la face durant

               depuis plus de dix ans. Tous les traitements sont inefficaces. On veut
               faire une opération à laquelle la malade se refuse. Vient pour la

               première fois le 25 juillet 1916; quatre jours plus tard, la douleur
               n'existe plus. La guérison a persisté jusqu'à ce jour.

               Mme M…, Grande-Rue (Ville-Vieille). - Métrite datant de treize ans,
               accompagnée de douleurs et de pertes rouges et blanches. Les

               règles, très douloureuses, se reproduisent tous les vingt-deux ou
               vingt-trois jours et durent de dix à douze jours.
               Vient pour la première fois le 15 novembre 1917 et revient

               régulièrement chaque semaine. Amélioration sensible après la
               première séance. Elle se continue rapidement et, au commencement

               de janvier 1918, la métrite a complètement disparu; les règles se
               reproduisent bien plus régulièrement et sans trace de douleur.

               Une douleur qui existait dans le genou de la malade depuis de treize
               ans a également disparu.

               Mme C.., demeurent à Einville (M.-et-M.). - Depuis treize ans,
               douleurs rhumatismales intermittentes du genou droit. Il y a cinq ans,
               crise plus violente que de coutume : la jambe enfle en même temps

               que le genou; puis la partie inférieure de ce membre s'atrophie et la
               malade en est réduite à marcher très péniblement avec l'aide d'une

               canne ou d'une béquille.
               Vient pour la première fois le 15 novembre 1917. Elle repart sans
               béquille et sans canne. Depuis elle ne se sert plus de sa béquille, mais

               quelquefois de sa canne. La douleur du genou se reproduit
               quelquefois mais elle est très légère.








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