Page 36 - Microsoft Word - méthode Coué
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               temps. Je l'ai revu en avril 1916. Il était complètement guéri et
               remplissait les fonctions de facteur des postes, après avoir été

               infirmier dans une ambulance de Nancy, où il était resté jusqu'à ce
               qu'elle fût fermée.

               M. D…, à Jarville; paralysie de la paupière supérieure gauche. - Se
               rend à l'hôpital, où on lui fait des piqûres à la suite desquelles la

               paupière se soulève; mais l'œil gauche était dévié de plus de 45° vers
               l'extérieur. Une opération semblait être nécessaire.
               C'est à ce moment qu'il vint à la maison et que, grâce à

               l'autosuggestion, son œil reprit peu à peu sa position normale.
               Mme L…, à Nancy; douleurs ininterrompues du côté droit de la face,

               durant depuis plus de dix ans. - Visites à de nombreux médecins dont
               les ordonnances ne produisent aucun résultat. Opération jugée

               nécessaire. La malade vient le 25 juillet 1916, l'amélioration est
               immédiate et ,au bout d'une dizaine de jours, la douleur a

               complètement disparu.
               Pas de récidive jusqu'au 20 décembre de la même année.
               Maurice T.., huit ans et demi, à Nancy, a les pieds bots. - Une

               première opération guérit, ou à peu près, le pied gauche, le pied droit
               restant malade. Deux nouvelles opérations n'ont pas plus de succès.

               On m'amène l'enfant, pour la première fois, en février 1915; il
               marche assez bien, grâce à deux appareils qui lui redressent les pieds.

               La première séance amène immédiatement du mieux et [[42]] après
               la deuxième, l'enfant marche en chaussures ordinaires.

               L'amélioration est de plus en plus grande. Le 17 avril 1916, l'enfant va
               bien. Cependant son pied droit n'est plus aussi solide, par suite d'une
               entorse qu'il s'est donnée le 20 février 1916.

               Mlle X…,à Blainville; plaie au pied gauche, probablement d'origine
               spécifique. - Une légère entorse a déterminé un gonflement du pied

               accompagné de douleurs vives. Différents traitements n'ont eu qu'un
               résultat négatif; au bout d'un certain temps il se déclare une plaie
               suppurante qui semble indiquer la carie d'un os. La marche devient

               de plus en plus difficile et douloureuse malgré les traitements suivis.
               Sur le conseil d'une ancienne malade guérie, elle vient me trouver.

               Dès les premières séances, un mieux sensible se manifeste. Peu à





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