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               Mme U…, 55 ans, de Maxéville, plaie variqueuse datant de plus d'un
               an et demi. Première séance en septembre 1915; deuxième séance

               huit jours après. Au bout de quinze jours, guérison complète.
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               E.C…, 10 ans, Grande-Rue, 19 (réfugié de Metz). Affection du cœur
               inconnue, végétations. Perdait toutes les nuits du sang par la bouche.

               Vient en juillet 1915.
               Après quelques séances, le sang commence à diminuer.
               L'amélioration se continue toujours et, à la fin de novembre,

               l'écoulement a complètement disparu. Les végétations semblent ne
               plus exister.

               Pas de rechute jusqu'en août 1916.
               M. H…, 48 ans, demeurent à Brin. Réformé le 15 janvier 1915 pour

               bronchite chronique spécifique; le mal empire de jour en jour.
               Vient en octobre 1915. L'amélioration est immédiate et se continue

               depuis. Actuellement, sans être complètement guéri, il va cependant
               beaucoup mieux.
               Depuis vingt-quatre ans, M. B… souffrait d'une sinusite frontale qui

               avait nécessité onze opérations !! Malgré tout, la sinusite persistait,
               accompagnée de douleurs intolérables. L'état physique du malade

               était des plus piteux; douleurs violentes et presque continues,
               inappétence, faiblesse extrême, impossibilité de marcher, de lire !

               pas de sommeil, etc. Le morale ne valait pas mieux que le physique et
               malgré les traitements de Bernheim, de Nancy, de Déjerine, de Paris,

               de Dubois, de Berne, de X…, de Strasbourg, cet état, non seulement
               persistait, mais encore empirait chaque jour.
               Le malade vint en septembre 1915, sur le conseil d'un de mes clients.

               À partir de ce moment, les progrès ont été très rapides et,
               actuellement (1925), ce monsieur se porte parfaitement bien. C'est

               une vraie résurrection.
               M. N…, 18 ans, rue Sellier, mal de Pott. Vient, au commencement de
               1914, le torse enveloppé depuis six mois dans un corset plâtré. Suit

               régulièrement les séances deux fois par semaine, et se fait, matin et
               soir, la suggestion habituelle. L'amélioration se manifeste très

               rapidement, et le malade peut quitter son corset au bout de peu de





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