Page 179 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
P. 179
MAGIEPRATIQUE 165
„taine école, faisant trop bon marché de la seule
lumière qui nous guide, l'analogie.
Par le nombre neuf, dont les Pythagoriciens
comprendront toute la valeur, nous rentrons dans
la correspondance cosmique, dans l'analogie par-
faite des Mondes, se liant, se pénétrant l'un
l'autre, - - - -
Indiquons-les d'abord en leur donnant leurs
noms sanscrits, — sous toutes réserves, — ces
vocables ayant le grand mérite d'aider a la dé-
monstration.
Un mot encore.
Nous avons dit qu'il était fort regrettable qu'une
science en somme inutile si elle est fausse, inté-
ressante pour tous si elle est vraie, s'affublât de
l'épithète presque ridicule d'occulte» Il se passe
bien autre chose» Nous autres occidentaux
sommes si peu dignes d'entrer dans le sanctuaire,
que les mots de passe doivent nous être incom-
préhensibles» D'où, en les quelques livres qui.
traitent de ces sciences, apparentes ou réelles,
une affectation enfantine delogomanie orientale.
Sanscrit ou Hébreu, toute la vérité est cachée
derrière ces hiératismes»
Rupa ou Nephesch, tout est là. Si vous dites le
corps, l'initié, qui, le plus souvent est initié aux
mystères de l'école primaire, fronce le sourcil et
vous déclare que vous ne pouvez le comprendre».
Ceci est de la fausse magie, c'est l'exploitation
de l'illusion, de Maia, dans le sens mauvais du
mot,