Page 174 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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160        -  MAGIEPRATIQUE
          Mais du moins ne  placez pas  au summun de cet
        Univers  qui  est le  Mal,  en  gêsine  du  Mieux, un
        Être  qu'il  nous faille adorer et admirer.
          Destin^ péché originel,  Karma des existences
        antérieures,  toutes ces  conceptions  ont  pour prin-
        cipe  une déchéance de la Nature ».à moins  qu'elle
        ne se soit manifestée -au début dans l'horreur et
        que  les  temps  actuels soient aux malheurs  passés
        ce  que  le  suprême  bonheur serait aux misères
        actuelles.  -  1  ~
          Quoi qu'il  en  soit,  il est au  principe  des Choses
        uù  Incompréhensible  qu'il  ne faut  pas  tenter
        encore  d'expliquer, parce que  nulle  hypothèse
        ne satisfait notre conscience»
          Il semble  que  nous nous  exaspérions  de trouver
        le ciel vide. Nous  y,  voulons un  dieu, etïpour  le
        créer de toutes  pièces,  nous ne reculons  pas  à le
        charger  du crime le  plus horrible,  la volonté
        consciente et libre d'un bourreau.
          L'imagination  nous  perd.  Restons dans le do-
        maine des faits et de la  logique»
          Tout est  possible,,même  Dieu,  a dit Renan.
        En Tétat de nos connaissances,  devons-nous
        ajouter,  Dieu est  improbable,  sinon  impossible»
        i Disons encore avec le  grand philosophe  t
          —L'huître à  perles  me  paraît  la meilleure  image
        de l'univers et du  degré  de conscience  qu'il  faut
        supposer  dans l'ensemble. Au fond de l'abîme, des
        germes  obscurs créent une conscience  singulière-
        ment mal servie  par  des organes t prodigieusement
        habile  cependant pour  atteindre ses fins. Ge  qu'on
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