Page 172 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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nées l'appellent, a besoin d'une aGtion intérieure
et extérieure. _
Au-dessus de lui est la Providence, nature
libre et naturante, au-dessous de lui le Destin,
nature nécessitée et naturée. Il est, entre les
deux, comme règne liominal, la Volonté média-
trice»
Le Destin est la partie inférieure et instinctive
de la Nature, la Fatalité, qui régit les mondes,
minéral, végétal et animal. L'homme appartient
d'abord au Destin» Mais il lui résiste el cette résis-
tance même développe en lui la force qui est la
liberté/ la Volonté»
La Providence est la partie supérieure et intel-
ligente de la nature universelle : son but, c'est la
perfection, L'homme est un germe vivant qu'elle
sème dans la fatalité du Destin afin de la changer
et de s'en rendre maîtresse au moyen de la
Volonté de cet être médian.
La Providence a un but déterminé, le bonheur
universel, auquel s'oppose le Destin i L'homme,
selon qu'il est bon ou mauvais, hâte ou retarde le
triomphe, d'ailleurs incoercible de la Providence,
jqui n'a besoin que d'un seul outil, le temps»
Il y a là une conception grandiose, d'une sim-
plicité héroïque et essentiellement vraie comme
constatation. __
L'homme est lié à une fatalité qui pèse sur lui,
nous ne le pouvons nier. Il sent^ en lui comme 1
individu et comme groupe des tendances à se dé-
gager de l'animalité et à se perfectionner, Il sent