Page 167 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIEPRATIQUE 153
Cette échelle prouve en outre que plus on
monte dans l'échelle des mondes, moins grande
est la distance qui sépare les stades.
' Dans le Monde spirituel les trois sphères 1 —
2 — 3 — ne sont séparées que par l'unité.
Dans le monde des* Forces, les chiffres sé-
riaires additionnés donnent b — 7 — 9 — dont la
distance est 2»
Dans le monde spirituel, les chiffres addition-
nés donnent 12 — 15 — 1? dont la distance
est3.
N'insistons pas sur celte loi encore incomprise
de l'Évolution.
"Ici nous avons laissé complètement de côté
l'idée de l'être suprême, du Parabralim, dont il
est dit par les occultistes :
— Parabralim ne peut être ni compris ni re-
présenté : il est la page blandie de toute figure,
l'ineffable dont la seule louange est le silence.
Cette fin de non recevoir métaphysique — qui
semble mettre la cause première hors de toute
étude et de toute responsabilité, en supprimant
toute possibilité d'adoration, laisse pourtant sans
solution le problème des problèmes :
Pourquoi le zéro est-il devenu unité* pourquoi
l'immobile s'est-il mis en mouvement, pourquoi
le Un s'est-il différencié ?
Aucune réponse, aucune explication possible.
Parce que, nous dit-on, en l'absolu qui est lout>
le mouvement est et aussi la force» Il est avant
tout l'équilibre dont le niveau se déplace, ne se
9.