Page 258 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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        sairement une adion sur nous,  il n'était  pas  dé-
        raisonnable  d'admettre  que  les  grandes  forces
        cosmiques,  dont la  puissance  est si formidable  que
        nous  pouvons  à  peine  la calculer avec les ins-
        truments  dont nous  disposons,  eussent  aussi
        une influence sur notre existence et sur lescon
        ctitîons de notre évolulidn»          _  *
          Deux  jeunes gens qui  étaient là me  poussèrent
        à  développer  ma  pensée,  ce  que je  fis sans aucune
        résistancej  étant bavard, en Parisien-né  que je
        suis, Mes interlocuteurs  îrfécoutaient  avec  plus
        de curiosité  peut-être que  de  sympathie, pourtant
        sans  malveillance,  mais avec ce  quasi  sourire  qui
       >
        signifie  !
          «  Va,  mon bonhomme» patauge.  »
          Je fis  cependant  bonne contenance et, quand
       4
        nous  sortîmes,  l'un d'eux  m'accompagna  et nous
        continuâmes à causer.  Or,  dans les  quelques pa-
        roles  que ]'entendais, je percevais je  ne sais  quoi
        de bizarre et  pourtant  de net  qui  me  surprenait
        d'autant  plus qu'il  était  question  de survivance
        dé  l'âme) point  sur  lequel j'avais toujours  été
        intraitable,                l
          Mais les  arguments  étaient si  nouveaux) si  frap-
        pants  en même  temps, que  tout en me débattant
        ainsi  qu'il convient  quand  on a de  longue  date
        son  siège fait, j'étais pris  d'un véritable intérêt»
          —  Connaissez-vous  le Lotus ? me demanda
        mon interlocuteur.
          Le Lotus / Ce nom à  parfum  essentiellement
        asiatique)  loin de me séduire* me remit subite-
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