Page 7 - LE FAL NAMEH
P. 7
7
« Louange à Dieu ! Il n’y a pas d’autre divinité que lui. Il connaît le
passé des hommes et il connaît leur avenir. Et eux n’accèdent à rien
de sa science, sinon ce qu’il veut. Car il est le très-haut, il est l’éternel.
Appelons donc à notre aide le nom du seigneur, élevons en nos cœur
un édifice à sa gloire, car celui qui le considère comme un refuge ne
verra point son existence finir prématurément. Amin »
L’opérant trace alors un pentagramme en haut du feuillet de papier
où il va jeter les traits du sort, et transcrit de façon précise l’énoncé
de sa question. Pour cela, il concentrera sa pensée sur celle-ci, en
tenant la mine du crayon sur sa lèvre inférieure. Le pentagramme
doit être tracé à main levée, d’un seul trait. (figure 1)
(figure 1)
Puis il jette trois files de traits parallèles de droite à gauche (ce sens
est imprescriptible, les gauchers modifieront leur habitude en une
telle circonstance). Ces traits doivent être jetés au hasard sans que
l’opérant puisse avoir idée de leur nombre et les trois files doivent
être absolument indépendantes de tout rythme numéral.
Cela fait en partant cette fois de la gauche et en remontant vers la
droite, l’opérant barre les traits par série de quatre, et note le reste,
qui est nécessairement un, deux, trois ou quatre (voir figure 2).
Chacun de ces quatre nombres correspond à une des quatre lettres
utilisées dans l’oracle, mais seulement trois d’entre elles constituent
le repérage de chacune des soixante-quatre réponses de l’ensemble :
www.electrolivre.com