Page 109 - Essais de sciences maudites / par Stanislas de Guaita. 1890-1920.
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108 ESSAIS DE SCIENCES MAUDITES
Seule, la seconde personne dela Trinité –-figurée
par la Rose-Croix centrale- perce les nuages d'
ziluth, en y dardant les dix rayons séphirothiques.
Ce sont comme autant de fenêtres ouvertes sur
le grand arcane du Verbe, et par où l'on peut con-
templer sa splendeur, à dix points de vue diffé-
rents. Le Zohar compare, en effet, les dix Séphi-
~'o~ à autant de vases transparents de couleur
disparate, à travers lesquels resplendit, sous dix
aspects divers, le foyer central de l'Unité-synthèse.
Supposons encore une tour percée de dix croi-
sées et au centre de laquelle brille un candélabre
à cinq branches ce lumineux quinaire sera visible
à chacune d'entre elles celui qui s'y arrêtera suc-
cessivement pourra compter dix candélabres ar-
dents aux cinq branches. (Multipliez le penta-
gramme par dix, en faisant rayonner les cinq
pointes à chacune des dix ouvertures, et vous au-
rez les Cinquante Portes de Z'MM'M'~rg.)
Celui qui prétend à la synthèse doit entrer dans
la tour. Ne sait-il la contourner? Il est un
que
analytique pur. On voit à quelles erreurs d'optique
il s'expose, dès qu'il veut raisonner sur l'ensemble.
Nous dirons mots loin du
quelques plus système
séphirothique il faut en finir avec l'emblème cen-