Page 77 - Essais de sciences maudites / par Stanislas de Guaita. 1890-1920.
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dénigrement, nous avons rendu à l'osM~re de
Mme Blavatsky, un hommage que d'aucuns juge-
ront excessif peut-être, mais que nous estimons
juste et mérite il nous sera bien permis de faire
nos réserves sur la personne, que jamais nous
n'eussions songé à mettre en scène, si elle-même
n'avait l'habitude de s'y produire dans une attitude
aussi tapageuse qu'agressive.
Bien qu'occupée constamment à déprécier ses
confrères, à déblatérer sur le compte de ceux qui
participent avec elle et comme elle à la renais-
sance de l'occultisme, elle affecte de prêcher la
Concorde et la Fraternité. Fraternité Con-
corde C'est exquis. Et que ne met-elle en pra-
tique ces généreuses maximes? Elle critique tout
et tous avec une violence qui frise volontiers l'in-
vective elle s'érige en grand juge du sanctuaire,
tranche avec âpreté de l'Oracle et du Magister et
excelle dans l'art de faire desgénéralités qui soient
personnelles décriant celui-là, bernant celui-ci,
donnant à cet autre un coup de boutoir, elle appelle
cela laver son ~M/e sale en /<M?M7~ Le mot
n'est vraiment pas mal.
Cumulant en un mot toutes les faiblesses d'une
« par lui au xin"siècle, etc. » Quenous importe? Il nous
suffitd'avertircharitablement ceux qui nientla portée occulte
des textes zoharites,interprétéspar Rosenroth,qu'ils ne
savent pas.les lire.