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            connaissez depuis toujours. Elle a illuminé mon âme immédiatement
            à la lumière  de  son  joli accent  chaleureux  et enthousiaste pour la
            défense des droits de l’homme et du vivant, soucieuse de la condition
            humaine.

            J’ai proposé à Claire de participer à l’écriture de textes, elle a tout
            de suite répondu présente. Puis elle m’a livré les souvenirs intimes
            de  sa vie,  l’héritage  de  cœur et d’éducation de  ses parents,  ses
            combats de femme, de Poète et sculptrice, de mère et grand-mère,
            de  professionnelle  de  l’éducation,  mais  aussi  ses  souffrances,  ses
            blessures, ses joies et son immense et infinie énergie de positivité et
            de vie. Une femme de talent, sans jugement pour son prochain, à la
            modestie triomphante, un exemple que l’on se souhaite pour notre
            humanité.
            J’ignorais alors que nos rapports s’inscriraient dans la durée même si
            j’en avais la conviction profonde, une évidence de l’instant. Ma grand-
            mère de cœur…

            Elle me conta son enfance, comme elle le fit dans son recueil Auprès
            de ma source,  édité  en 2015  et dédié  à  ses parents. Un recueil  de
            retour aux sources, une quête, un voyage initiatique, auquel elle n’a
            de cesse de nous inviter pour ne jamais oublier les racines de Vie de
            notre humanité.
            Un message d’une actualité brûlante et criante, auquel elle consacra
            sa vie de Poète et de messagère du lien, aussi bien dans sa vie privée
            que professionnelle. De ces êtres qui font les humanités de demain,
            dans l’ombre des grands misérables qui la défont. De ces êtres dont
            le  travail  minutieux,  et  acharné  d’amour  pour  les  autres,  insuffle
            l’essentiel, à qui sait lire son verbe  :

            Je suis née tout près d’un ruisseau, au creux d’un village.

            Là, sous la fenêtre de ma chambre d’enfant, l’eau fraîche et rieuse court
            entre deux ponts de pierre, rejoindre la rivière voisine  ; loin du fleuve qui
            l’accueillera, de l’océan qui l’engloutira.
            L’immensité, une inconnue …

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