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« Résilience »




                            Tout le jour un brouillard filigrane d’angoisses                                                   Mais le chemin existe

                            Capture et aveugle mon regard innocent                                                             Et entre deux rochers


                            La raison murmure qu’il faut que je m’y fasse                                                      Je peux suivre la piste

                            Mais la brume craintive ciselle mon inconscient                                                    Continuer à aimer

                                                                                                                               Jouer à l’artiste

                            Et pourtant les mots qui éclairent                                                                 Et m’émerveiller

                            M’éloignent du tout venant                                                                         De Paris en silence,


                            Cote à cote ils se serrent                                                                         Des feuillages du square

                            Ou s’éloignent doucement                                                                           Et de cette indulgence

                            Des esquisses de vers                                                                              Qui fleurit ton regard


                            Se dessinent lentement                                                                             .

                            Peu à peu un poème

                            Transforme la rue

                            Et songeur m’emmène

                            En terre inconnue





                            Mais voilà que l’image se sillonne de craintes

                            Une sourde inquiétude un stylet de gravure


                            Par des rayures grises marque son empreinte

                            Je n’ose plus rêver en pensant au futur

                            Mon âme est vaillante mais mon corps est malade

                            Des mains se sont posées sur mes autres demains

                            Elles les ont écartés comme fanfaronnades


                            Il n’y a plus d’esquives aux pierres du chemin
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