Page 137 - 2 Quartiers de reves a partager Erick Gaussens 2024_Neat
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« Le Moulin de la Tour à Ivry sur Seine »




                                                         Il est là qui se tient debout                                  Don Quichotte s’en est allé

                                                         Les bras étoilés                                               Avec son front soucieux

                                                         Priant pour qu’un vent fou                                     Un souffle léger l’a remplacé

                                                         Le fasse tourner                                               Un élan mystérieux


                                                         Moudre le grain des mots                                       Vers d’autres lendemains

                                                         Des songes insensés                                            Au fond de tes yeux

                                                         Du caballero                                                   Poème à quatre mains





                                                         En chevalier à la triste figure

                                                         Mon âme déclame

                                                         Des vers de piètre facture

                                                         Pour gente dame


                                                         Cœur drapé d’espoirs vains

                                                         C’est comme une oriflamme

                                                         Un étendard enfantin





                                                         Les yeux embrumés par les impressionnistes

                                                         Le moulin m’apparait transformé par l’artiste

                                                         Et ce coin de rue aux frontières de Paris

                                                         Me pousse dans les bras de la fée rêverie





                                                         En caressant le ciel de leurs brosses à poils fins

                                                         Dans un doux mouvement les ailes du moulin

                                                         Apprivoisent les nuages de fin d’après midi


                                                         La maison du meunier sur camaïeu de gris
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