Page 27 - Bulletin, Vol.82 No.3, October 2023
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Grabber. Nous avons eu aussi Roger Fontana comme digne ambassadeur de la
                      Genève internationale. Les choses se construisent lentement sur du solide. Je
                      ne suis qu’un maillon de la chaîne.

               10. Les missions permanentes peuvent-elles avoir accès à votre bulletin, et si oui, que
               doivent-elles faire pour le recevoir ou avez-vous un site web où elles peuvent lire les
               nouvelles des associations ?

                      Vous mettez là le doigt sur une population invisible qui a peu de droits. Lors de
                      mon travail au sein du GPAFI nous assurions le personnel de quelques missions
                      pour l’assurance maladie C’était toujours compliqué avec le changement
                      perpétuel de personnel. De plus il y avait souvent un problème de langue même
                      avec l’anglais. Pour ce qui est du Bulletin les anciens numéros sont disponibles
                      sur notre site WEB. Nous réfléchissons à être plus ouverts et mettre le Bulletin
                      en ligne dès sa parution. Par contre pour être membre de l’association il n’y a
                      pas de solution puisqu’il faut avoir une retraite de fonctionnaire international. Il
                      faudrait changer les statuts.

               11. Quelles sont les activités régulières de l'Association, avez-vous des réunions, des
               événements, des sorties ?

                      Notre association organise des déjeuners trimestriels. Nous avions des voyages
                      culturels suspendus pendant la pandémie. Nous espérons pouvoir les remettre
                      en route mais c’est assez compliqué car la pandémie n’est pas vraiment finie et
                      chacun est frileux vis-à-vis des voyages.

               12. Comment avez-vous survécu à la pandémie ? Cela a dû être la période la plus
               difficile, en particulier pour les personnes âgées, dont beaucoup sont totalement seuls.
               Comment avez-vous géré cette situation ? Les organisations Internationales vous ont-
               elles aidé ?
                      Vous touchez là un sujet sensible. Nous n’avons pas pu venir au Bureau pendant
                      4 mois, donc le téléphone a sonné dans le vide. Heureusement l’administration
                      nous a autorisés à revenir, la boîte vocale était pleine. Pour ceux qui avaient une
                      adresse courriel nous avons maintenu le lien toutes les semaines mais un tiers
                      de nos membres n’en ont pas. Nous nous sommes sentis fautifs. Je crois que le
                      plus difficile pour les retraités a été de faire face à la maladie et au deuil sans
                      aide.


               13. On dit que la majorité de la société est concernée par l'attitude à l'égard des enfants
               et des personnes âgées. Que dire de l'attitude de l'Organisation ou des Organisations
               internationales ?
                      Il est vrai  qu’il existe une Convention pour le Droit des Enfants et, hélas,  pas
                      encore de Convention pour les droits des « anciens » mais on y vient, lentement
                      hélas. Le sujet est souvent à l’ordre du jour du Conseil des Droits de l’Homme.
                      Les anciens ont payé un lourd  tribut au COVID. Ils  sont aussi des bouches
                      inutiles et coûteuses selon certains dirigeants alors qu’ils représentent une
                      grande aide non comptabilisée (garde d’enfants, travail domestique…).


               AAFI-AFICS BULLETIN, Vol. 82 No.2, 2023-10                                                25

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