Page 3 - Montreal Africain el Directorio
P. 3

Par le Montreal Africain
Est ce que des gens pourraient se retrou- ver pour un rien dans l’illégalité ?
C’est une question légitime qu’on peut se poser, si on considère le nombre énorme de zones d’ombres entourant le projet de loi sur le cannabis. Une loi qui devrait être appliqué à compter de juillet 2018 date de l’entrée en vigueur de la légalisation du cannabis au Canada. Des mesures de sécurités extrèmes qui pourraient condamner des personnes in- nocentes en réalité. Par exemple au Québec les automobilistes qui seront arrêtées avec des traces de cannabis dans leur sang, même si elles n’ont pas des facultées affaiblies, vont voir leur permis de conduire saisi pour 90 jours. Ces balises sécuritaires extrêmes s’expliqueraient par le fait que les provinces comme le Québec ne veulent prendre aucun risque face à leur manque de temps pour mieux étudier la question et se préparer face à la légalisation du Cannabis. Puisque le gou- vernement fédéral semble vouloir aller de l’avant dès juillet 2018 pour la lègalisation du « pot »( une appellation du Canabis) pour respecter une promesse électorale. Madame Lucie Charlebois la Ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, parle d’ailleurs d’un projet de loi en évolution. Cela pourrait signifier que le gou- vernement du Quebec est loin de maîtriser le problème. Le gouvernement fédéral devrait fournir dit-on des appareils spécialisés pour tester des échantillons de salives des auto- mobilistes. Nous n’avons aucune précisions, sur la nature, la qualité de ces appareils et quand ils seront disponibles. L ‘age légale pour l’utilisation du Cannabis est fixé à 18 ans. Par contre, il n’y a pas vraiment beau- coup d’information ni beaucoup de détails sur des infractions qui pourraient concerner les jeunes agés de moins de 18 ans. Il n’ y a pas grand-chose non plus, sur la situation des familles qui pourraient être laissées à elles même à gérer leurs adolescents qui consomment du cannabis. Il faut souligner
que le Canada va être le deuxième pays sur deux au monde avec l’Uruguay à avoir léga- liser la « marijuana » ( une autre appelation du Cannabis)
Par ailleurs, il est important de souligner qu’aucune étude n’a été menée pour savoir ou avoir une idée de l’impact du cannabis à moyen et long terme sur la population. Nos gouvernements semblent annoncer que le cannabis aura le même traitement que la cigarette. Selon la ministre Charlelbois, Il n’y aura aucune publicité sur le cannabis. Il faut souhaiter que la loi quebecoise sur le canna- bis ne fasse pas beaucoup de dégats, avant d’être au point. Même si le gouvernement semble vouloir dire être préoccupé par la sé- curité de la population, il faut souhaiter qu’il ne perd pas le contrôle face à de puissants lobbies du cannabis qui ont comme seuls objectifs de faire des profits.
À propos du Cannabis
Voici une reproduction d’informations du gouvernement du Québec concernant le Cannabis
CANNABIS
Description et composition
Le cannabis est une drogue produite à partir de la plante du même nom. Il peut se présenter, entre autres, sous forme :
•de plante séchée : bourgeons (buds), herbe, marijuana, pot, weed;
•d’extraits concentrés solides : haschich, résine, dabs (wax, shatter);
•d’extraits concentrés liquides : huile de résine, cartouches pour cigarettes électro- niques, huile pour administration orale.
Le cannabis peut aussi être ajouté dans certains aliments : brownies, biscuits, choco- lat, etc.
Même si le cannabis est une drogue natu- relle, il n’est pas inoffensif. Sa consommation peut avoir plusieurs risques sur la santé. Le cannabis est composé de plus de 500 subs- tances différentes, dont :
•le tétrahydrocannabinol (THC); •le cannabidiol (CBD). Tétrahydrocannabinol (THC)
Le tétrahydrocannabinol (THC) est le principal ingrédient actif qui provoque, entre autres, un effet perturbateur chez la per- sonne qui consomme du cannabis.
Plus un produit est concentré en THC, plus il produit des effets importants. Au cours des dernières décennies, la concentration moyenne de THC du cannabis a continuelle- ment augmenté, passant de 1 % en 1960 à au moins 12 % en 2014.
L’augmentation de la concentration de THC est principalement due :
•à une meilleure sélection des plants et des souches de cannabis;
•aux nouveaux procédés de culture;
•aux croisements génétiques.
La concentration finale de THC varie éga-
lement selon la préparation utilisée pour la consommation :
•joint de marijuana : 5 à 25 %; •haschich : jusqu’à 35 %;
•huile de haschich : jusqu’à 60 %; •dabs (wax, shatter) : jusqu’à 90 %.
Cannabidiol (CBD)
Le cannabidiol (CBD) est une substance qui se trouve aussi dans le cannabis, mais qui n’a pas les propriétés perturbatrices caracté- ristiques du THC. Le CBD a suscité un intérêt important chez des chercheurs au cours des dernières années à cause de ses potentielles propriétés thérapeutiques.
Comparativement au THC, la concen- tration moyenne de CBD dans le cannabis a constamment diminué depuis le début des années 2000, ce qui crée un déséquilibre entre les concentrations de THC et de CBD contenues dans le cannabis. Certains experts émettent l’hypothèse que le CBD aurait la capacité de moduler l’action du THC. Il per- mettrait ainsi de diminuer ses conséquences psychologiques négatives, comme l’anxié- té, les psychoses ou la dépendance.
Source : https://encadrementcannabis. gouv.qc.ca/le-cannabis/
Liens entre consommation
du Cannabis et développement
du Cancer
On sait qu’a priori le principe actif du
cannabis, le tétrahydrocannabinol (THS) n’est pas cancérogène. Mais on sait aussi que la façon la plus fréquente de consommer de la marijuana est de la fumer. Et cette fumée de marijuana contient beaucoup de substances chimiques cancérigènes que l’on trouve dans la fumée de tabac - cadmium, benzopyrène, dioxines, nitrosamines, hydrocarbures polya- romatiques- auxquelles s’ajoutent 60 compo- sés cannabinoïdes (substances chimiques). D’après une étude menée en 2006, la fumée d’un joint est beaucoup plus toxique que celle du tabac: sa consommation fait inhaler 6 à 7 fois plus de goudron et de monoxyde de car- bone que la cigarette, car les bouffées prises sont plus profondes. (1) C’est pourquoi on a émis l’hypothèse que cette fumée serait can- cérigène. Il est cependant difficile de prouver les liens entre cannabis et risque de cancer. Tout d’abord parce que beaucoup de fumeurs de cannabis fument des cigarettes mais aussi parce que le cannabis est souvent mélangé avec du tabac, ce qui fait qu’il est difficile de séparer les effets de la marijuana de ceux du tabac. En outre, il est aussi difficile d’évaluer les risques liés à la consommation de canna- bis car c’est une substance illégale, ce qui fait que les fumeurs de cannabis peuvent dissi- muler leur consommation. Enfin, la mesure de l’usage en quantité-année n’est pas sys- tématique dans les études. De plus, la quan- tité de cannabis varie d’un joint à l’autre, ce qui rend la comparaison de données difficile. Les études sur consommation de cannabis et risque de cancer sont donc souvent contra- dictoires. Cependant, des études suggèrent des liens entre consommation de cannabis et cancer, en particulier ceux des voies aérodi- gestives et respiratoires, zones les plus expo- sées. La légalisation du Cannabis permettra d’effectuer certainement des études plus poussées, avec plus de personnes pour avoir un portrait plus juste. Mais ça devrait prendre plusieurs decennies....
Elle mesure six mètres de haut et pèse 800kg.
La girafe est le plus grand animal vivant à la surface de la Terre. On ne la trouve qu’en Afrique, mais pour combien de temps encore ? En 1985, on recensait 155 000 girafes vivantes, en 2015, il n’en restait plus que 97 500. Explication : ces animaux, bien que protégés dans plusieurs pays d’Afrique, sont illégalement chassés pour leur viande, mais ils sont aussi braconnés pour leurs peaux dans les zones de conflits comme le Soudan.
Destruction des forêts
Mais la principale menace reste la perte de leur habitat naturel. D’apres des scientifiques du parc animalier de Thoiry en France, l’agriculture et l’industrie détruisent la forêt et isolent les groupes de girafes. Résultat, les animaux adultes se reproduisent moins et la nourriture, plus rare, ne suffit pas à nourrir les petits. Sebastien Moncorps le directeur du comité français de L’UICN affirme que ce n’est pas une fatalité. Selon lui, il faut réagir en développant et en renforçant le réseau des espaces protégés en Afrique, à travers la création de parcs natio- naux et de réserves naturelles qui doivent être aussi efficacement protègés. D’après le Fonds mondial pour la nature, le temps presse et pas seulement pour les girafes, plus de la moitié des espèces animales de la planète a déjà disparu.
Source : http://www.francetvinfo.fr/animaux/especes-menacees/ girafes-risque-d-extinction_1961713.html#xtor=AL-79-[article_video]-[connexe]
3
N144 15Décembre2016-5Janvier2017
Pour toute annonce publicitaire: (514) 550-0559 lemontrealafricain@gmail.com


































































































   1   2   3   4   5