Page 9 - Edicion 940
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 Una estrategia para promover la agricultura
Economia
urbana en Montreal
La ciudad de Montreal ya se considera campeona de la
mettre son nom sur une liste d’attente et patienter plu-
tion des citoyens, ils vont être utilisés très rapidement. »
favorisant les aménagements comestibles, faciliter l’implan- tation de projets de serres ur- baines et encourager les projets de jardinage dans les cours d’écoles montréalai- ses.
La Ville s’est fixé des cibles à atteindre. On veut notam- ment faire passer de 43 à 93 le nombre d’écoles ayant des jardins.
Les projets commerciaux d’agriculture urbaine font aussi partie de la stratégie : on veut faire passer de 40 à 55 le nombre d’entreprises qui font de la production agri- cole.
« L’agriculture urbaine a le potentiel d’augmenter la pro- duction d’aliments sains et lo- caux, d’accélérer la création d’entreprises innovantes, d’améliorer notre résilience et ainsi d’avoir un impact positif sur la qualité de vie de la po- pulation », souligne la mai- resse de Montréal, Valérie Plante, dans le préambule de la stratégie.
« La Stratégie d’agriculture urbaine 2021-2026 s’inscrit dans le Plan climat 2020- 2030 de la Ville de Montréal, et dans sa Vision 2030, qui vise notamment à enraciner la nature en ville, en mettant la biodiversité et les espaces verts au cœur de la prise de décision », indique aussi la Ville dans sa présentation de la nouvelle stratégie.
Fuente: Articulo traducido de la prensa canadiense
   agricultura urbana, pero quiere hacer aún más para que los ciudadanos pongan sus manos en el suelo: su “estrategia de agricultura ur- bana”, de la que La Presse ha obtenido una copia, pre- tende incrementar la el área de tierra cultivada en su terri- torio en un 33%, incremen- tándola de 120 hectáreas a 160 hectáreas en los próxi- mos cinco años.
Le programme de jardins communautaires de Mon- tréal, avec plus de 8500 par- celles réparties dans 96 lieux, est l’un des plus impor- tants au monde, affirme la Ville.
Pourtant, il n’arrive pas à ré- pondre à la demande : il faut
sieurs années pour arriver à obtenir un petit lopin dans un jardin communautaire.
« Moi-même, j’attends depuis trois ans pour avoir accès à un lot dans un jardin commu- nautaire », témoigne Lau- rence Lavigne-Lalonde, responsable de la transition écologique et de l’agriculture urbaine au sein du comité exécutif, qui y voit un signe de l’engouement des cito- yens pour l’agriculture ur- baine.
« Quand on présente des projets dans nos arrondisse- ments, les gens demandent toujours s’il y aura des espa- ces pour le jardinage. On est convaincus que si on met plus d’espaces à la disposi-
Mme Lavigne-Lalonde sou- ligne aussi que, depuis le début de la pandémie, les ci- toyens souhaitent de plus en plus se rapprocher de la na- ture, et s’intéressent grande- ment à l’approvisionnement local.
La stratégie de la ville com- porte 34 actions qui seront réalisées sur une période de cinq ans.
On veut par exemple prévoir des superficies dédiées à l’agriculture urbaine dans les nouveaux développements, permettre l’utilisation tempo- raire de terrains municipaux pour le jardinage, intégrer des arbres fruitiers dans les projets de verdissement en
Edición 940 - Del 2 al 8 de setiembre del 2021
El Directorio Comercial Latino de Montreal 9
  











































































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