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 para pedir prestado suficiente di- nero para pagar este tipo de vi- vienda ”, dice Sean Cooper de Toronto.
“Así que sugiero comprar una casa para empezar y acumular suficiente capital hasta que pueda permitirse el lujo de en- trar en el mercado inmobiliario más caro. Es mucho más fácil comprar una casa de $ 1 millón con un pago inicial del 35% o más. "
“El mercado aquí en el centro de Toronto está loco por las casas llave en mano. Se alcanzan pre- cios récord cada semana ”, dice Alex Beauregard, corredor de bienes raíces de Sutton Group- Associates Realty. “En este mo- mento, los compradores de vivienda por primera vez tienen una mejor oportunidad en el mercado de condominios más lento. "
la Banque Laurentienne, de cal- culer en combien de temps un diplômé universitaire pourrait réussir à s'acheter une propriété sans s'astreindre à manger des pâtes tous los días.
A los efectos del ejercicio se ha elegido el caso ficticio de un li- cenciado universitario que acaba de conseguir un puesto en el servicio público y que, por tanto, tendrá unos ingresos bas- tante estables a lo largo de su vida. Este graduado podría ser, por ejemplo, un maestro, cuyos ingresos anuales comienzan en alrededor de $ 46,000.
Pierre-Raphaël Comeau desa- rrolló sus escenarios en base a un presupuesto estándar esta- blecido por la Asociación Coope- rativa de Economía Familiar (ACEF) de South Shore. Según los datos de ACEF, alguien que comienza su carrera después de la universidad gasta un prome- dio de $ 100 al mes en ahorros.
La course à la mise de fonds de 5%
À ce rythme, il faudra donc 125 mois, soit plus de 10 ans, à ce fi- nissant pour accumuler la mise de fonds pour une propriété de 250 000 $. Or cette somme se retrouve loin derrière les prix médians actuels de 690 000 $ à Montréal, de 465 000 $ à Laval et de 475 000 $ sur la Rive-Sud.
En prévoyant d’acheter à deux, les finissants mettront 100 mois, soit plus de 8 ans, à économiser lamisedefondsde20000$ dans le but d’acheter une pro- priétéde400000$.Ilyafortà parier que les prix auront encore grimpé d’ici là.
Évidemment, si les deux nou- veaux enseignants décident d’appuyer à fond sur l’accéléra- teur de l’épargne, en évitant d’avoir un gros prêt auto et des dettes de cartes de crédit, ils pourraient devancer l’échéance. En épargnant chacun 500 $ par mois, grâce par exemple à l’hos- pitalité de leurs parents, ils pou- rraient obtenir leur mise de fonds de 20 000 $ en seulement 20 mois, soit 1 an et 8 mois.
« Le meilleur véhicule financier pour ce type d’épargne est le CELI en attendant d’atteindre un palier d’imposition qui vaut la peine pour un REER », conseille Pierre-Raphaël Comeau.
Dans ce cas de figure, on ne parle pas d’un finissant universi- taire qui a une dette d’études. Selon les plus récentes données disponibles de Statistique Ca- nada, 50 % des diplômés qué- bécois qui obtiennent un baccalauréat terminent leurs études avec une dette qui s’élève en moyenne à 16 000 $. Avec un tel fardeau, le projet d’acheter une propriété est re- porté de plusieurs années. À moins bien sûr de pratiquer l’épargne extrême comme le To- rontois Sean Cooper qui a réussi à s’acheter une maison deux ans après avoir obtenu son di- plôme universitaire et à rem- bourser son hypothèque en trois ans.
Le vrai test
En progressant dans son analyse, le conseiller expert en gestion de patrimoine a constaté que la mise de fonds n’est pas le principal obstacle à l’accès à la propriété. « Même si un finissant obtient sa mise de fonds au complet en cadeau de ses pa- rents, ce que les courtiers appe- llent le love money, il aura quand même besoin d’un revenu an- nuel suffisant pour payer son hypothèque », souligne-t-il.
Le premier acheteur doit donc réussir avec succès le test de résistance afin d’obtenir du fi- nancement d’une institution fi- nancière.
Pour déterminer si un emprun- teur a les moyens d’acheter une habitation, les prêteurs hypothé- caires utilisent, entre autres, le rapport d’amortissement brut de la dette (ABD). Il correspond au pourcentage du revenu mensuel du ménage consacré aux frais de logement et ne doit pas dé- passer 32 %.
Si un jeune enseignant souhaite acheter seul avec les taux d’inté- rêt actuels de 2,09 %, il pourra s’offrir une propriété de 400 000 $ dans 14 ans, une propriété de
Inmobiliaria
350 000 $ dans 11 ans, une de 300000$dans6ansetune plus raisonnable à 250 000 $ dans 4 ans.
Pierre-Raphaël Comeau, consei- ller expert en gestion de patri- moine pour la gestion privée de la Banque Laurentienne
À deux cependant, le rêve de- vient réalité beaucoup plus rapi- dement. Avec un taux d’intérêt de 2,09 %, les deux jeunes em- ployés de la fonction publique auront besoin d’un revenu an- nuel total de 78 638 $ pour acheter une propriété à 400 000 $, ce qui, en théorie, est possi- ble dès l’embauche, mais dev- ront aussi remplir la condition d’avoir été en poste depuis deux ans.
Même si le taux d’intérêt grimpe à 4,09 % et que le revenu an- nuel total exigé bondit à 93 938 $, ils se qualifieront encore pour obtenir du financement après deux ans de service. Dans tous les cas, ils doivent avoir la mise de fonds de 5 %.
« Le prix des maisons a monté très vite, ce qui fait que la mise de fonds est certes importante, mais le revenu annuel pour sup- porter l’achat l’est encore plus que jamais, observe Pierre-Rap- haël Comeau. Le marché actuel fait aussi en sorte que les pre- miers acheteurs doivent concen- trer leur désir d’achat en fonction de l’espace dont ils ont vraiment besoin. S’ils veulent une maison de 400 000 $, les premiers acheteurs auront probablement besoin de deux revenus pour la financer. »
En tenant compte des salaires annuels reliés à leur poste, deux nouveaux enseignants qui réus- sissent à économiser 500 $ par mois pourraient espérer acheter une propriété de 400 000 $ qua- tre ans après avoir terminé leurs études... À moins d’être encore en train de rembourser leurs det- tes d’études.
Fuente: Articulo traducido de la prensa canadiense
Mudarse a un suburbio lejano
Sean Cooper y Alex Beauregard han notado que los primeros compradores se han mudado en los últimos años a los suburbios. Algunos incluso se mueven hasta 100 km de su lugar de tra- bajo.
En Quebec, los primeros com- pradores del área metropolitana de Montreal optan ahora por la segunda e incluso la tercera co- rona, con ciudades como Jo- liette, Sorel, Marieville, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Contrecœur y Saint-Jérôme.
Sin embargo, antes de optar por asentarse hasta aquí, los com- pradores deben calcular el tiempo de viaje al lugar de tra- bajo, el costo de la gasolina y el mantenimiento del vehículo o el costo del transporte público ... A menos que cambien de trabajo o planeen pasar el resto de su vida laboral teletrabajando.
¿Cuántos años antes de que pueda comprar?
Al ver que los precios se dispa- ran, ¿desespera de poder con- vertirse en propietario de una casa? Nous avons demandé à Pierre-Raphaël Comeau, consei- ller expert en gestion de patri- moine pour la gestion privée de
El Directorio Comercial Latino de Montreal 9
 Edición 917 - Del 18 al 24 de marzo del 2021
  

































































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