Page 53 - AFJET Carnet de Voyage N°24
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terres d’ici
La 5ème station « Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. Le toit est en ardoise de montagne et remplace la toiture végétale comme cela se faisait traditionnellement d’où la conséquence des incendies.
La 6ème station « SainteVéronique essuie le visage de Jésus »
La 7ème station « Jésus tombe pour le deuxième fois » Architecture romane. Un bas-relief de Jean-Martin Feige représente la 2ème chute de Jésus aidé par Simon de Cyrène
La 8ème station « Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent » 1ère station de la passion du Christ située à l’extérieur des remparts de Jérusalem La bénédiction de cette chapelle eut lieu le 6 septembre 1863 sans la présence du curé Martin, décédé le 24 septembre. Face à la porte d’entrée, un bas-relief représente Jésus pleurant sur la ville de Jérusalem.
La 9ème station « Jésus tombe pour la troisième fois »
La 10ème station « Jésus est dépouillé de ses vêtements » Elle met en scène quatre statues aux deux-tiers : trois bourreaux en train d’arracher le manteau rouge du Christ qui lui a été offert par le roi Hérode. Il a été béni en 1854.
Les 11 et 12èmes stations : « Jésus est cloué sur la croix » et « Jésus meurt sur la croix » Cette grande chapelle rectangulaire, coiffée d’une coupole et d’un clocher et ornée de sept colonnes monolithes protège deux stations du calvaire. Sur la croix dominant le clocher est suspendu le serpent d’airain en allusion à l’Ancien Testament et à Moïse et flotte l’étendard du Sacré-Cœur. On découvre une statue en épicéa de Jésus-Christ présenté à tout le village de Megève comme le fût Jésus au temps de Pilate. Durant les grands pèlerinages il convenait de gravir l’escalier à genoux afin de ressentir les douleurs du Christ lors de la passion.
La Crucifixion : il faut gravir les vingt marches pour apercevoir la croix sur laquelle repose le corps du Christ, les mains clouées. Deux bourreaux, Marie-Madeleine, Marie Salomé soutenant la Vierge Marie.
  La Porte Judiciaire
Les croix sont juchées sur un amoncellement de pierres symbolisant le Golgotha. Au pied se trouvent deux statues représentant la Vierge Marie et Saint Jean.
Monument en granit érigé en 1861, composé de deux poteaux verticaux et d’un linteau transversal, il marque la limite de l’enceinte de Jérusalem.
La 13ème station : « l’ultime onction » représente la descente de la croix et l’onction du corps de Jésus. On peut voir une Pietà représentant le Vierge Marie recueillant le corps de son fils à la descente de la Croix réalisée en terre cuite polychrome ; puis à côté on peut voir allongé sur une pierre funéraire le corps de Jésus.A ses cotés Saint Joseph d’Arimathie et Nicodème réalisant l’ultime onction du corps du Christ avant sa mise au tombeau.
La mort sur la croix : sous la coupole se dressent trois grandes croix, portant les corps du Christ, et des 2 larrons. Cette mise en scène a été réalisée en 1843 lors de la venue des missionnaires de Saint François de Sales à Megève. En 1860 elles seront bénies.
La 14ème station est divisée en deux parties : Le Saint Sépulcre et la Résurrection. Un ange montre le tombeau où repose le corps du Christ à même la pierre. Les pèlerins n’ont pas accès à cette enceinte, ils ne peuvent que regarder le corps du Christ depuis le déambulatoire à travers une petite ouverture en arcs brisés.
Cette chapelle de la Résurrection est située au-dessus du tombeau du Christ. La voûte de cette chapelle est ornée de nombreux trompe-l’œil représentant les apparitions de Jésus puis les actes des apôtres.
Un site entretenu et fréquenté
Il y a toujours eu des restaurations mais à partir de 2001 la restauration porte sur les couvertures, les façades, les enduits, les menuiseries et les décors intérieurs.
Des travaux réalisés comme l’installation des protections grillagées devant les vitraux, l’installation de paratonnerres, l’installation électrique pour apprécier le calvaire de nuit. Les statues, les décorations et fresques sont restées en bon état du fait d’une bonne ventilation dans les charpentes.
Aujourd’hui, les touristes ont supplanté les pèlerins, le calvaire est un lieu de balade et de recueillement.
En 1988 le site est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il figure à l’inventaire européen
afjet - Carnet de Voyage n°24 - Printemps 2024 53 association française des journalistes et écrivains de tourisme
des Monts Sacrés.u
  











































































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