Page 31 - Nathalie Nkum
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V : ACTION
Pour résorber le chômage des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans notre ville , le
chômage et le sous-emploi des jeunes de notre pays, notre mémoire propose la mise sur pied d’un
Economic Development Board , sous la houlette de la Banque Centrale, chargé de la définition et la
mise en œuvre d’une dynamique économique créatrice d’emplois à grande échelle , dont les
réalisations et résultats sont évalués mensuellement, -avec un rapport entre Objectifs visés et Objectifs
atteints - et qui réponde de ses actes devant la plus Haute Autorité et devant la nation.
La stratégie de l’Economic Development Board se déclinera ainsi qu’il suit.
1) D’abord, EPONGER LE TROP-PLEIN DE DIPLÔMẺS
Se servir du principe des avantages comparatifs du classique David Ricardo, pour cautionner, faciliter
et encourager, la délocalisation en masse dans notre contrée de certaines unités de productions, d’une
puissance exportatrice comme l’Allemagne.
En Allemagne par exemple, sur 6 millions de voitures "made in Germany" qui sortent chaque année,
de chez les grands constructeurs Volkswagen, BMW, Daimler AG, Porsche, Opel… 4,8millions sont
produites à l’étranger. La "Touareg" est produite dans les usines slovaques du groupe Volkswagen.
Seulement, les coûts de main d’œuvre en Europe de l’Est et en Asie,- qui avaient initialement
bénéficié de ces délocalisations – sont en constante progression. Nous proposer comme destination
alternative pour les relocalisations et convaincre nos interlocuteurs de s’installer chez nous,
nous seraient extrêmement bénéfique.
L’Allemagne ayant les moyens de défendre ses productions sur le plan international et sur les marché s
mondiaux, les produits d’assemblage fabriqués au départ, chez nous, seront de facto insérés dans la
division internationale du travail, donc nous n’aurons pas à souffrir de la recherche des
débouchés ; mieux, la qualité exigée par la production allemande, sera le tracteur qui tirera vers
le haut notre productivité, et ensuite par vagues successives de spécialisation, nous amorcerons une
remontée de filière vers les produits à plus haute valeur ajoutée et une diversification progressive
des exportations.
2) Ensuite, GUETTER TOUTE EXTERNALITẺ POSITIVE Ả L’INTERNATIONAL
L’Economic Development Board, explorera et scrutera les marchés internationaux pour
• Trouver de nouveaux débouchés à la production de nos ressources naturelles.
• Vendre la "destination Cameroun" comme lieu d’installation des multinationales étrangères,
de l’installation des pôles de recherche scientifique.
Par exemple, l’industrie du Japon est très dépendante des importations de matières premières et
d’énergie. Le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 à 4% des ressources naturelles dont le pays a
besoin. En revanche, nous regorgeons de ressources naturelles et énergiques.
D’autre part, le Japon fait figure de locomotive dans la recherche scientifique, dans la recherche
médicale, dans les domaines de l’électronique et de la construction des machines-outils, domaines
dans lesquels nous avons besoin de formation et de spécialisation.
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