Page 2 - Nathalie Nkum
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POLITIQUE MONÉTAIRE ET CENTRALISATION DE LA CRÉATION
D’EMPLOIS POUR LE CAMEROUN.
INTRODUCTION
Mon naturel qui s’oppose à tout atermoiement, m’a amené à me risquer dans le cadre de la
première partie de ma Thèse, sur le terrain de la création d’emplois.
A notre modeste avis, le problème central de la jeunesse de notre ville et même de notre pays est
celui de l’emploi.
En dehors des clivages partisans et animée par un constant souci d’adhésion à une entière
objectivité, qui ne voudrait en aucun cas se départir de sa totale impartialité, j’ai voulu mené une
enquête informelle, pour estimer le taux d’emploi dans la région, des diplômés de l’université de
Douala et essayer de mettre des chiffres, sur le ressenti du malaise ambiant, né du vécu de la rareté
de l’emploi.
Refusant de me cantonner à des observations, j’ai jugé idoine de m’essayer à des propositions qui
pourraient s’avérer être de potentielles voies de sortie de crise.
Une « Dynamique économique », créatrice d’un nombre substantiels de postes de travail, voici la
réponse que suggère mon mémoire, face à l’épineuse question du chômage des jeunes diplômés de
l’enseignement supérieur, qui au fil du temps prend des airs endémiques.
L’emploi au sein d’une société humaine, revêt une importance telle, que sa création ne peut être
laissée au hasard, ni sa rémunération au caprice de l’employeur. Ceci justifie mon intérêt pour la
question.
Les responsabilités de haute envergure, traditionnellement assignées aux Banques Centrales, ont
aiguillé le choix de la BEAC, comme siège d’orchestration de cet « Economic Development Board »,
chargé se soutenir activement l’Etat dans la réalisation du plein emploi. On a donc supposé qu’on
pourrait repenser les objectifs finals de la Banque Centrale et lui assigner, le double objectif de la
stabilité des prix et du plein emploi, pour encorner le chômage des diplômés de l’enseignement
supérieur, partant de la jeunesse camerounaise.
Dans notre devoir, il sera d’abord question, du listing des objectifs finals de politique monétaire et
leurs liens avec la création d’emplois. Suivra une revue de la pensée des auteurs, monétaristes et
keynésiens, qui depuis 1960, s’affrontent sur les mérites comparés de la politique monétaire et de la
politique budgétaire comme instrument de régulation de l’économie.
La seconde partie de notre exposé, en embrassant l’ossature SOSRA (Situation, observation,
sentiment, réflexion, action) s’attèlera à étayer et étançonner nos suggestions et propositions.
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