Page 26 - Deuxième Partie
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▪ La promotion des transferts de technologiques, de connaissances et de compétence.
Le but de cet encouragement des investissements étant l’installation en masse des multinationales ou
leurs Quartiers généraux.
Ensuite une stratégie de" niches d’activités" et de spécialisation.
Le pays se spécialise dans la conquête d’un marché mondial qui lui offre des débouchés quasi-illimités.
Le Cameroun s’attache à conquérir une position dominante dans une industrie et en devient le leader
mondial. Il se forge un avantage compétitif (excellente production et prix très concurrentiels) apprécié
sur le marché mondial, ce qui lui permet d’amorcer une progressive remontée de filière vers les
productions et technologies à plus forte valeur ajoutée.
La stratégie de promotion des exportations n’a pas pour objectif de développer une économie nationale
auto-suffisante, mais vise plutôt à s’insérer de façon optimale dans la division internationale du travail.
L’économie peut avoir une structure industrielle déséquilibrée et être organisée autour de quelques
niches d’activité.
Cette stratégie se double d’une tactique d’élimination de la concurrence par un avantage de prix qui
autorise la conquête fulgurante des marchés mondiaux, grâce à l’utilisation des techniques modernes de
production, à l’achat de composants intermédiaires aux meilleurs prix mondiaux, à la qualité d’une main
d’œuvre initialement bon marché.
Dès que l’amorçage des exportations est réalisé, des entreprises locales se créent dans les secteurs
concernés. Le développement devient alors endogène. C’est l’effet d’entrainement des exportations.
Des vagues de spécialisations se succèdent, des produits peu élaborés vers les produits de haute valeur
technologique.
La réussite de cette stratégie d’industrialisation par l’exportation repose sur une bonne insertion de la
production dans le commerce et les échanges internationaux, grâce à la diversification progressive des
exportations.
D’abord des produits traditionnels et des produits d’assemblage sont exportés, puis le Cameroun sert
de Sous-traitant International dans ses zones franches d’exportation ; ceci favorise la constitution de
"véritables places spécialisées", qui cristallisent le développement.
En suite une montée en gamme de base industrielle avec la mise sur pied de, pôle pétrochimiques,
aérospatiaux, nano technologiques, biotechnologiques, de construction maritime…
Cette stratégie vise à faire du Cameroun
▪ Un pays riche.
▪ Une économie industrielle tournée vers les services et les secteurs d’avenir.
▪ Procurer le plein-emploi à sa main d’œuvre
Et construire le consensus national sur l’objectif du développement.
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