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FÉVRIER 2016
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ASSISES D’AFFAIRES 2015
DES LENDEMAINS SOUS LE SIGNE DE L’ACTION
E
ntrepreneurs de tous les horizons, représen- tants de l’administration municipale, interve- nants socioéconomiques,
élus... plus de 170 personnes ont pris part à la deuxième édition des assises d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL) en novembre dernier. Un succès d’audience qui en dit long sur la pertinence de ce rassem- blement. Au-delà de la mise en commun, l’événement a permis de mettre la table pour une série d’actions. Retour et perspectives.
Guylaine Boucher
Journaliste
« La première édition des assises avait déjà permis d’identifier un important besoin de s’exprimer de la part des entrepreneurs. La deuxième est venue confirmer le rôle de la Chambre comme porte-parole », précise la présidente-directrice générale de la CCIL, Chantal Provost. « Il n’y a aucun doute, les gens d’affaires souhaitent nous voir prendre en charge les dossiers qui les préoccupent », ajoute-t-elle.
Et s’il faut en juger par le nombre d’enjeux soulevés par les participants aux assises, les dossiers d’intérêt ne manquent pas. Rareté de main-d’œuvre, embauche et rétention de personnel, formation, gestion des ressources humaines... le facteur humain occupe une grande place dans l’équation. Sans compter les préoccu- pations relatives au développement de l’entrepreneuriat à proprement parler et aux services nécessaires à son épanouis- sement (voir tableau ci-contre).
Partenaire privilégié des assises, qu’elle considère « comme un rendez-vous exces- sivement important avec les gens d’affaires », la Ville de Laval, représentée par son directeur général adjoint au développe- ment économique, Marc Tremblay, voit d’un très bon œil l’espace de dialogue ouvert avec les entrepreneurs. « Nous avons amorcé un virage service à la clien- tèle qui fait en sorte que notre première
préoccupation est de répondre aux besoins exprimés par la clientèle que sont les citoyens corporatifs. Le fait de pouvoir dis- cuter ouvertement avec les entrepreneurs, tant des opportunités de croissance que des menaces auxquelles nous devons faire face, est extrêmement précieux, parce que cela permet d’orienter nos actions adéquatement », explique celui-ci.
Passer en mode action
Si les principaux intervenants aux dossiers insistent tant sur la nécessité de passer à l’action, c’est que les attentes des entrepreneurs se situent clairement à ce niveau. Les enjeux identifiés lors de l’événement ont d’ailleurs été assortis à une série de pistes de solution concrètes. Pour chacune d’entre elles, un suivi a été proposé par la CCIL.
Du point de vue de Chantal Provost, on peut d’ores et déjà affirmer que « la prochaine année permettra de réaliser beaucoup de choses ». Marc Tremblay partage cet optimisme : « La Ville n’est plus la même. Dans son rôle de dévelop- pement économique, elle se positionne comme un accélérateur de projets. Nous avons déjà amélioré l’accueil et les ser- vices aux entrepreneurs, notamment par le guichet unique en développement durable. »
Mobilisation et concertation
La mobilisation sera requise pour de nom- breuses autres pistes d’action, particulière- ment de la part des gens d’affaires. De fait, explique Chantal Provost, « la réponse offerte à plusieurs enjeux passe par la con- certation. » « Pour faire avancer les choses plus rapidement », précise la présidente- directrice générale, « huit comités de travail
seront créés sur différents sujets, dont la formation, les ressources humaines, les communications, la relève d’affaires, le réseau d’entraide, les événements, les ser- vices aux membres de la CCIL et la mobi- lisation. Ces comités réuniront plusieurs intervenants socioéconomiques, dont des représentants du secteur de l’éducation, pour ne nommer que ceux-là. Plus les gens d’affaires seront nombreux à s’impli- quer, plus nous pourrons mettre en place rapidement des solutions concrètes et qui répondent réellement à leurs besoins. »
Dans certains cas, des groupes de discus- sion seront aussi organisés pour appro- fondir la portée des besoins énoncés aux assises. Les services de la CCIL feront notamment l’objet de ces consultations par- ticulières, tout comme l’idée d’encourager la synergie entre les entreprises, entre autres par le biais de services partagés. « Pour avoir une réelle valeur ajoutée, nos actions doivent être ciblées. Ce n’est pas toujours facile de cerner clairement un besoin dans le cadre d’un événement comme les assises où plusieurs questions sont discutées. Les focus groups nous permettront d’appro- fondir davantage les choses et, par con- séquent, d’être plus pertinents dans nos actions. », explique Chantal Provost.
Comme pour la première année, l’ensem- ble de ces activités sera chapeauté par un comité de suivi des assises. Présidée par Hélène Veilleux, directrice générale de Centropolis et première vice-présidente de la CCIL, cette instance verra notamment à relayer les informations requises aux mem- bres et partenaires impliqués et à les tenir informés sur l’avancée des travaux. Formé de représentants du milieu des affaires, le comité se veut, selon sa présidente, le plus
représentatif possible du tissu socio- économique de Laval. Parce qu’aussi, insiste-t-elle, « il n’y aucun doute, c’est en réu- nissant le plus de gens possibles autour d’un objectif commun qu’on peut y arriver et 2016 sera l’année où nous commencerons à récolter les fruits de nos efforts. »
De plus, le comité agira comme cata- lyseur pour la programmation de la troisième édition des assises prévue le 10 novembre 2016. Sur la base de l’entente triennale conclue avec la CCIL, la Ville de Laval figu-rera encore au nombre des partenaires privilégiés de l’événement. Pour Chantal Provost, le resserrement des relations avec la Ville figure d’ailleurs au nombre des premières retombées positives des assises : « L’ouverture dont fait preuve la Ville est remarquable. Elle nous permet d’agir comme de réels partenaires et d’influ- encer le cours des choses. Après tout, notre objectif est le même : créer de la richesse. »
Focus groups
• 24 février : Offrir des services en lien avec la formation continue dans les entreprises et offrir des services partagés
• 15 mars : Favoriser l’implication et l’engagement des gens d’affaires
• 29 avril : Mettre en place des moyens pour soutenir la Relève d’affaires
• 12 avril : Discussions sur le plan stratégique de la Chambre
• 26 avril : Revoir l’offre de services de la Chambre
• 11 mai : Revoir l’offre de services de la Chambre
• 25 mai : Préparation de la 3e édition des Assises
• 7 juin : Préparation de la 3e édition des Assises
Heure : 12h à 13h30
Lieu : salle Focus de la Chambre Participants : maximum 10 participants par focus group
POUR VOUS INSCRIRE ET RÉSERVER VOTRE PLACE : KSOLGUI@CCILAVAL.QC.CA
« Il n’y a aucun doute, les gens d’affaires souhaitent nous voir prendre en charge les dossiers
qui les préoccupent »
- Chantal Provost