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FÉVRIER 2016 22 MAG
RETOUR SUR LES CONFÉRENCES MIDIS MAG
RÉSEAUTER – S’INSPIRER DES GRANDS LEADERS – SE TENIR INFORMÉ DES DERNIÈRES TENDANCES ET DES ENJEUX ÉCONOMIQUES
Par Geneviève Dufour
28 octobre 2015
Philippe Duval, président et chef de
la direction du Groupe Uniprix
Le portrait du secteur du commerce de détail est en pleine évolution alors qu’on assiste à l’explosion de l’offre. À titre d’exemple, M. Duval mentionne que certaines entrepri- ses se demandent encore si elles doivent être en ligne, alors que la question devrait plutôt être comment elles doivent être en ligne. Dans son coffre à outils, Philippe Duval parle de la planification stratégique afin d’identi- fier sa clientèle, de la segmenter et de con- naître ses besoins, le tout basé sur des faits et des données. Il parle également d’adop- ter une approche inclusive, de s’ouvrir aux changements, de voir ce que font les con- currents et d’écouter... pour de vrai. Selon lui, c’est le meilleur moyen d’évaluer les pro- duits et les services. Il faut s’entourer des meilleurs et ne pas « se contenter » malgré les moyens à notre disposition. Investir dans son entreprise est aussi un élément clé de la réussite, mais pas seulement en termes d’ar- gent. On peut investir dans la formation des employés, par exemple, en sachant que cela contribuera à améliorer le service à la clientèle et, par conséquent, les ventes. OSER, c’est aussi se démarquer dans son marché et y rester connecté. Concrètement, cela veut dire « sortir du bureau ». M. Duval explique aussi qu’il faut développer son offre en ayant en tête l’expérience client. Le
marketing de masse doit être ciblé et de prestige. Le dernier outil, dans le coffre du président du Groupe Uniprix, concerne la fidélisation, le meilleur programme de fidéli- sation étant celui de la relation avec le client. Vendre, c’est rencontrer un besoin et, pour y arriver, il faut savoir OSER. Voilà le message que M. Duval avait à livrer.
7 décembre 2015
Marc Demers, maire de Ville de Laval
Les citoyens corporatifs étaient au rendez- vous pour la présentation du budget 2016 de la Ville afin de savoir ce que les instances municipales avaient prévu pour les entre- prises lavalloises. Plusieurs mesures ont été annoncées et seront mises en place suite à la demande des gens d’affaires, telles que la création d’un guichet unique pour les servir. La Ville a aussi fait un effort dans le contrôle des coûts de son administration, alors que le maire a annoncé une augmen- tation de 1,1 % des dépenses par rapport à l’année dernière. En ce qui concerne les entreprises, M. Demers indique une hausse de taxes de 1,9 %. La Ville adhère aux principes de développement durable et investira davantage en 2016 dans le trans- port collectif, enjeu identifié par la commu- nauté d’affaires lors de la deuxième édition des assises d’affaires de Laval en novembre dernier. Aussi, suite à la réorganisation du développement économique à la Ville et à l’intégration des activités de Laval Techno- pole et du Centre local de développement,
le fonds Jeunes Promoteurs et Économie sociale continuera d’être versé. Alors que de grands projets immobiliers sont en chantier, le budget permettra la mise en place d’une équipe dédiée aux stratégies immobilières. À suivre.
21 janvier 2016
Alain Dubuc, économiste, journaliste, auteur et conférencier professionnel
Bien qu’on observe une croissance écono- mique de 3,4 % à l’échelle mondiale, celle- ci est faible. Au Canada, la croissance est de 1,4 %, alors qu’au Québec le taux chute à 1,2 %. Les degrés d’instabilité et d’impré- visibilité auxquels nous faisons face laissent croire que la crise des années 2008-2009 n’est pas encore résorbée. Comment cela se fait-il ? L’économiste explique d’abord que le gouvernement fédéral a été opportuniste lorsque la crise est arrivée en 2008. L’indus- trie du pétrole a permis de stabiliser notre économie. C’est donc dire que l’économie canadienne est basée sur un marché con- trôlé par des cartels et est donc incontrô- lable. Malgré tout, le Canada n’est pas en récession. Il n’y a pas d’état de crise dans la vie quotidienne et le taux de chômage n’est pas si dramatique. Il explique qu’au Canada, nous n’avons pas une économie, mais bien des économies canadiennes. Certaines régions et provinces vont mieux que d’autres et ceci vient influencer les indi- cateurs de performance économique. La vente de détail a connu une croissance de
5 % en Ontario, alors qu’elle enregistre une baisse de 10 % en Alberta. Le PIB par habi- tant en Alberta, indiquant le niveau de vie, est pratiquement le double de celui du Québec. M. Dubuc a soulevé de nombreux questionnements durant sa présentation et, notamment, en ce qui concerne l’exporta- tion. Depuis trois ans, l’accessibilité du mar- ché des États-Unis est grandissante avec la valeur du dollar canadien et, pourtant, nous n’enregistrons aucune croissance de l’expor- tation au Québec. Les entreprises devront réagir aussi à un autre enjeu lié au vieillisse- ment de la population. Comment faire plus avec moins de ressources ? Elles devront être créatives et miser sur l’innovation. Il leur fau- dra aussi investir dans les procédés pour augmenter la productivité. L’éducation doit également être prioritaire. Les entreprises auront besoin de gens allumés. Changer, s’adapter et s’améliorer ne sera plus une option, mais une nécessité.
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MAJEUR


































































































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