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En ce qui concerne les fractures et pseudarthroses du scaphoïde, B. Liu a présenté
        une  technique  innovante  de  synthèse  du  scaphoïde  assistée  par  robot.  Les

        avantages  et  limites  de  l’ostéosynthèse  et  des  greffes  sous  arthroscopie  ont  été
        l’objet  de  nombreux  débats.    L’évolution  du  paradigme  du  traitement  des
        pseudarthroses du scaphoïde entre les greffes vascularisées et le traitement sous
        arthroscopie progresse très rapidement, visiblement au bénéfice de l’arthroscopie.

         Le traitement du conflit ulno-carpien et les avantages respectifs du traitement
        arthroscopique  par  rapport  au  raccourcissement  de  l’ulna  ont  fait  l’objet  d’une
        attention toute particulière.  J.L. Roux (Montpellier) a pu présenter de manière
        extensive le principe des ostéotomies distales et leurs résultats.

        La  session  dédiée  au  TFCC  a  permis  de  comparer  différentes  techniquesde
        réinsertion  fovéale  ou  périfovéale,  soit  purement  arthroscopiques  soit  assistées
        sous  arthroscopie.  Ces  techniques  permettent  d’étendre  les  réparations  du  TFCC
        aux  lésions  combinées  quelles  qu’elles  soient.  Alors  que  l’ensemble  de  ces
        techniques retrouve des résultats satisfaisants/intéressants quant à la réduction
        de  l’instabilité  RUD  et  aux  mobilités  post-opératoires  à  court  et  moyen  terme,
        l’une des complications principales reste les lésions de la branche sensitive dorsale
        du nerf ulnaire. A ce propos, C. Rizzo (Lyon) a présenté un travail anatomique et
        clinique  intéressant  privilégiant  une  porte  distalepar  rapport  à  la  styloïde
        ulnaire. Notre service et B. Adams (Houston)ont rappelé l’importance de prendre
        en  compte  une  variance  ulnaire  positive  et  le  cas  échéant,  d’associer  une

        ostéotomie de raccourcissement de l’ulna en cas de réparation ou reconstruction
        du TFCC.

        Une attention particulière a été portée aux ligaments extrinsèques du poignet et
        à  leurs  rôles  dans  la  stabilisation  du  complexe  scapho-lunaire.  Après  avoir
        souligné  la  corrélation  radio-clinique  entre  une  augmentation  de  la  translation
        dorsale du scaphoïde et la douleur dans les dissociations chroniques du ligament
        scapho-lunaire  (LSL),  S.  Wolfe  (New  York)  a  rapporté  des  premiers  résultats
        cliniques intéressants de traitements de ces lésions selon la technique « Anatomic
        Front and Back reconstruction » décrite par M. Sandow en 2017. La particularité
        de  cette  technique  réside  dans  sa  capacité  à  reconstruire  non  seulement  la
        portion dorsale du LSL mais également les ligaments extrinsèques palmaires tels
        que le ligament long radio-lunaire et  le complexe scapho-trapézo-trapézoidien.

        L’arthroscopie  du  poignet  était  largement  représentée.  En  effet,  depuis  sa
        description par Terry Whipple en 1986 cette technique ne cesse de voir s’élargir
        ses  indications,  non  seulement  à  visée  diagnostique  ou  pronostique  mais
        également  à  visée  thérapeutique  (pseudarthroses  du  scaphoïde,  collapsus
        arthrosiques etc…).
        La  reconstruction  arthroscopique  du  ligament  scapholunairea  été  largement
        débattue. Des progrès notables ont été exposés dans le traitement des fractures-
        luxations périlunaires du carpe. B.Liu (Beijing), F.Corella Montoya (Madrid) et G.
        Herzberg  ont  rappeléde  concert  l’importance  de  sélectionner  le  type  de  lésion

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