Page 5 - GBC Summer FR 2021
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 Comme a dit Bobby Jones jadis, « le golf est ce qu’il y a de plus proche de ce que nous appelons la vie. On est parfois malchanceux malgré un bon coup et parfois chanceux malgré un mauvais coup; il faut toutefois jouer la balle là où elle nous amène. »
Les entreprises de golf ont certainement composé avec les réalités d’une telle incertitude provoquée par de forces externes incontrôlables. En plus de la fluctu- ation habituelle de nos possibilités et de nos défis, la COVID-19 a grandement perturbé la vie en général, entraînant des répercus- sions importantes pour l’industrie du golf elle-même. Certaines ont été avantageuses et d’autres néfastes. L’annonce du 17 avril relative au confinement imprévu du golf en Ontario en est un exemple frappant. Mais peu importe, nous devons jouer là où la situation nous amène.
Bien comprendre ces impacts tout en prévoyant la meilleure façon de gérer nos entreprises à la lumière des incertitudes qui planent sur l’avenir, voilà une tâche fort difficile pour les exploitants de terrains de golf. Personne ne tient la suprême boule de cristal nous prédisant l’évolution de ces enjeux. Cependant, certains indicateurs clés sont à notre disposition alors que nous examinons notre savoir et l’avenir imminent du golf.
Le Rapport tendanciel annuel de l’ANPTG du Canada, présenté par la société Deluxe Payroll, compile diverses données sur la saison de golf 2020, étudie les budgets de 2021 des terrains de golf canadiens et ajoute quelques facteurs macroéconomiques et intangibles, susceptibles d’avoir une incidence sur le golf. Ces données permettent de prédire en quelque sorte les perspectives économiques pour 2021, et la revue Golf Business Canada analyse ici ce pouls de l’industrie.
RÉCAPITULATION 2020 : CHANCE OU MALCHANCE?
Une pandémie n’a rien de bon. C’est une « malchance » de la vie, sans aucun doute. La santé des Canadiens est de première priorité, suivie de la santé de notre économie dans son ensemble. Chacune d’elles a pris un dur coup en 2020, mais quelques lueurs d’espoir ressortent de toute cette confusion, et le golf s’est avéré l’un des « chanceux ».
L’année a pris fin avec une hausse de 18 % des rondes canadiennes par rapport à la moyenne quinquennale, en dépit d’une baisse annuelle de 38 % à compter du 1er juin attribuable au retard des ouvertures. À partir de là, le golf a joué un rôle important dans la résolution des malheurs de la société découlant de la COVID-19. C’était une activité sécuritaire et
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