Page 9 - GBC FRE Winter 2025
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Jay Karen, PDG de la
NGCOA États-Unis,
rejoint Jeff pour le
Défi Can-Am annuel
au club de golf
Camelot à Ottawa, où
Jeff a remporté la
victoire du Canada
cette année-là, en
2006.
Jeff présente le
président de la
conférence, Jim
Thompson, avec le
thème « Think
Outside the Barrel »,
lors de la conférence
de 2007 à Niagara
Falls.
En ce qui concerne la représ-
entation, notre victoire sur l’impôt
foncier de l’Ontario en 2010, qui a
permis de rembourser rétro-
activement 65 millions de dollars
d’impôts payés en trop à 492 terrains
de golf et de réduire encore les
évaluations de la valeur actuelle de
tous les terrains de golf de l’Ontario à
l’avenir, a été un événement
marquant. Notre leader-ship pendant
la crise COVID-19 fut un autre
moment décisif. Nous avons gardé le
golf ouvert, dirigé les protocoles de
sécurité et publié 750 mises à jour
régionales pendant les changements
incessants des réglementations
gouvernementales.
Le lancement de la Journée
nationale du golf et la première étude
sur l’impact économique en 2009
sont également des faits marquants
auxquels j’ai consacré beaucoup
d’efforts. Des dizaines d’entrevues
médiatiques ont suivi, y compris
avec The Wall Street Journal et The
Economist Magazine, ainsi que des
entrevues à la télévision nationale
sur CBC, CTV et Global.
J’ai rencontré de nombreuses
célébrités au fil des ans, des légendes
du circuit de la PGA comme Nicklaus,
Palmer et Player à de nombreux
musiciens et vedettes de cinéma, y
compris ma préférée, Catherine Zeta-
Jones, et quelques présidents
américains. Entendre George W.
Bush me dire qu’il pense que j’ai le
meilleur emploi du monde fut une
conversation mémorable!
GBC : Les grands succès s’accom-
pagnent également de défis à relever.
Quels ont été les moments les plus
difficiles, et comment les avez-vous
surmontés?
JC : Comme je l’ai mentionné plus
tôt, faire décoller l’ANPTG du
Canada a été un immense défi. Pas
d’argent, pas de personnel, juste de
la pure détermination. J’ai vécu selon
ma devise : « Mordre plus qu’on ne
peut mâcher et mâcher comme un
diable » (de l’expression typiquement
anglaise, Bite off more than you can
chew and chew like hell). L’un des
défis les plus épineux fut la Grande
Récession de 2009, qui a également
coïncidé avec une contraction de
l’industrie du golf. Pour la première
fois depuis le lancement de l’ANPTG
du Canada, j’étais confronté à des
budgets non atteints et à aucune
solution facile. Nos effectifs ont
légèrement diminué en raison des
difficultés rencontrées par les terrains
de golf. La solution a nécessité des
efforts à court terme pour réduire les
dépenses, notamment en supprimant
trois postes, puis des solutions plus
proactives et créatives pour l’avenir.
La bonne nouvelle, c’est que
cette situation a permis d’éliminer
toutes les inefficacités et les
problèmes qui auraient pu se glisser
dans notre réussite et nous a incités à
améliorer encore nos services et nos
tactiques de marketing. Comme on
dit, « Ce qui ne te tue pas te rend plus
fort », et l’ANPTG du Canada en est
ressortie plus forte que jamais.
GBC : Qu’est-ce qui vous a motivé
pendant ces périodes plus difficiles?
JC : Les propriétaires et exploitants
de terrains de golf avaient plus que
jamais besoin de nous pendant ces
périodes difficiles. C’est une
excellente motivation pour que
l’ANPTG du Canada remplisse son
mandat. L’un des enseignements
positifs tirés de cette expérience est
que le modèle d’entreprise de
l’ANPTG du Canada est très évolutif
et agile. Nous pouvons nous
développer rapidement, ce que je
savais déjà. Mais nous pouvons
également nous limiter facilement, si
nécessaire. De même, cette expérience
a suscité un autre de mes dictons
souvent utilisés : « Toujours avoir un
plan B ». On ne sait jamais avec
certitude quand on en aura besoin,
mais être prêt au cas où peut faire la
différence entre la réussite et l’échec.
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