Page 7 - GBC FRE Winter 2025
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Mark Seabrook et Jeff, accompagnés du conseil d’administration national original
de l’ANPTG du Canada, s’adressent à 160 membres de l’ANPTG du Canada lors de
l’assemblée générale annuelle de 1999, à Carmel, en Californie.
GBC : Et qu’en est-il des pionniers
qui ont rejoint l’équipe du personnel
de l’ANPTG du Canada à ses débuts?
JC : Harvie Cocks, qui n’est plus
parmi nous, était notre comptable et
gestionnaire de base de données à
temps partiel pendant ces premières
années. Il était tellement important
d’avoir ce soutien structurel solide.
Pour présenter l’ANPTG du Canada
à la région du Grand Toronto, j’ai fait
appel à Brian Sambleson, un cadre
retraité d’IBM, qui a fait un travail
remarquable en établissant notre
chapitre du centre de l’Ontario. Je
suis également reconnaissant envers
mes homologues du bureau de
l’ANPTG des États-Unis, Mike
Hughes et Anne Lyndrup, alors que
nous partagions mutuellement nos
bonnes pratiques au fur et à mesure
que les deux associations prenaient
de l’expansion.
Le véritable « héros du personnel »
méconnu des premiers jours était ma
femme, Lynn, qui, bien qu’elle n’ait
jamais été sur la liste de paie,
s’occupait d’une grande partie du
travail administratif en coulisse.
GBC : L’ANPTG du Canada est
passée d’un bureau à domicile à une
association d’un océan à l’autre.
Comment avez-vous réussi à
équilibrer la cohérence nationale
avec la prise en compte des besoins
régionaux uniques?
JC : Créer une pleine valeur à la fois
aux niveaux provincial et national
est essentiel. Notre plan stratégique
définit clairement ces objectifs,
initiatives et indicateurs de
performance clés dans un plan
stratégique complet. Avec notre
modèle de gouvernance centralisé,
toutes les provinces siègent au
conseil d’administration de l’ANPTG
du Canada, supervisant ensemble
ces dynamiques. De plus, nous avons
une image de marque uniforme, des
politiques cohérentes et des systèmes
d’infrastructure partagés. Nous
regroupons également certaines de
nos descriptions de fonctions
provinciales et nationales afin de
renforcer les liens entre les membres
du personnel et d’optimiser
l’application de leurs compétences
respectives, quel que soit l’endroit
du pays où elles sont efficaces. Tout
le monde bénéficie de cette
combinaison unique de cohérence
nationale et d’autonomie provinciale.
GBC : L’ANPTG du Canada a connu
une croissance énorme sous votre
direction. Quels sont, selon vous, les
principaux moteurs de ce succès?
JC : Notre succès découle d’une
concentration absolue sur la
proposition de valeur que nous
offrons à nos terrains de golf
membres et, de la même façon, à nos
partenaires fournisseurs. Je pense
aussi que nous avons été plus
entrepreneuriaux que la plupart des
associations, en créant des avantages
et des événements novateurs tout en
menant une stratégie de vente et de
marketing proactive. Nous pour-
suivons activement les opportunités
au lieu d’attendre qu’elles viennent à
nous, et cette approche n’est possible
que grâce aux compétences et au
professionnalisme de notre
personnel. La constitution d’une
équipe aussi solide a été absolument
essentielle à notre réussite.
Du point de vue de la
gouvernance, l’une des décisions les
plus judicieuses que j’ai prises a été
la mise en œuvre de notre modèle
d’entreprise en tant qu’association
unique totalement intégrée. Le
regroupement des activités
provinciales et nationales permet à
chacun de bénéficier d’une structure
plus rentable qui évite les doubles
emplois et la concurrence interne.
GBC : Cette année marque le 25e
anniversaire de la Conférence et
salon Golf Business Canada.
Comment voyez-vous cette initiative
avec le recul?
JC : C’est une autre belle histoire de
réussite. Après des débuts modestes,
la conférence est devenue le plus
grand salon de l’industrie du golf au
Canada, offrant une valeur ajoutée
considérable aux délégués, aux
exposants et aux sponsors, tout en
mettant en valeur la marque de
l’ANPTG du Canada.
Avant que nous ayons notre
propre conférence, j’amenais chaque
année un groupe de membres de
l’ANPTG du Canada à la conférence
de l’ANPTG des États-Unis, et j’y
organisais une réception « Canada
Night », qui a gagné tellement de
popularité que même les Américains
en faisaient l’éloge. Ma soirée Canada
Golf Business Canada 7
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