Page 8 - GBC fre winter 2017

Le programme d’achats Golfmax inscrit les premiers fournisseurs en 1992.
Mark et Jeff effectuent des présentations de groupe dans les principales villes du pays.
groupes dans une douzaine de villes et inviter tous les exploitants de terrains de golf dans chacun des marchés. Voici comment s’est déroulée la première présentation...
Mark et moi avons pris un vol d’Ottawa à Vancouver, loué une voiture, monté à bord du traversier vers Victoria, roulé pendant quelques heures jusqu’à l’île, pris une chambre dans un hôtel modeste et visité le salon bar pour prendre un verre en célébration de notre plan de recruter plusieurs nouveaux membres pendant notre séjour.
Nous avons tenté d’avoir une bonne nuit de sommeil avant l’importante présentation du lend- emain matin, mais en raison des fuseaux horaires, nous avons ouvert l’œil à 3 h 30. Nous avons donc pris une bouchée et avons emprunté la route vers le terrain de golf hôte, soit le Eagle Crest, où nous avons rapidement joué 18 trous sous le soleil levant. C’était enfin le moment fort anticipé de la première présentation de l’ANPTG du Canada.
Nos affiches en place, la paper- asse de l’ANPTG du Canada bien étalée sur chaque chaise, notre présentation soigneusement répétée, et quelques milliers de kilomètres traversés pour s’y rendre, nous avons patiemment attendu l’arrivée des invités.
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Golf Business Canada
Mark et Jeff atterrissent à Vancouver pour inscrire leurs premiers membres en dehors d’Ottawa.
Se servant d’Ottawa comme port d’attache,
ils voyagent partout au pays pour faire valoir l’idée auprès de membres éventuels.
leur proposant de nous prêter un million de dollars pour transformer l’ANPTG du Canada en une entreprise générant plusieurs millions de dollars, c’est impossible de le faire ni pour un démarrage, ni une association sans but lucratif sans aucune garantie.
La solution financière demandait de la créativité. Mark a convaincu quelques terrains de golf locaux de contribuer 1 000 $ chacun en tant que membres fondateurs, et la jeune association des propriétaires de terrains de golf de la vallée de l’Outaouais a accepté de nous prêter 19 000 $ de son maigre solde en banque et de devenir la toute première section de l’ANPTG du Canada. C’était l’étendue de notre capital de départ. Cela ne pouvait nous mener très loin, ni payer pour ce que nous devions faire.
Le reste de la solution financière a été mon acceptation d’un contrat de gestion sensiblement entrepreneurial. J’absorberais toutes les dépenses opérationnelles de l’ANPTG du Canada en échange d’une commission sur adhésions et des recettes provenant du nouveau programme d’achats groupés baptisé Golfmax. C’était un contrat de cinq ans sans risque ni investissement de la part de l’ANPTG du Canada, et j’étais jeune et ambitieux.
La prochaine étape? Nous devions trouver des membres, ce qui est plus facile à dire qu’à faire lorsqu’on a aucun avantage à offrir.
J’aisurtouttravailléàobtenirl’engagementdequelquesfournisseurs afin d’établir un compte à tarification nationale, et le reste de mon discours au sujet de l’adhésion portrait sur la vision d’une solide associa- tion de propriétaires de terrains de golf dans le futur. Ce n’était pas la plus puissante proposition de valeur à cette étape, mais nous avons tout de même réussi à conclure des premières ententes avec les sociétés Spalding, Rain Bird, ICG Propane, et à mettre sur pied un programme de cartes de pointage. Cela offrait au moins un avantage tangible aux membres, en plus de la vision.
Nous avons effectué une campagne initiale de publipostage à tous les terrains de golf au Canada. Seulement quelques-uns ont répondu à notre offre d’adhésion, mais c’était mieux que rien et cela nous a permis de passer le message de notre existence.
En réalité, la campagne d’adhésion exigeait des présentations en personne et, si l’importance d’une association nationale nous tenait à cœur, ces présentations devaient se faire partout au pays. Nous devions maintenantplanifierlesprésentationsdel’ANPTGduCanadaàdes