Page 11 - GBC Fall fr 2016
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LORNe RUBeNSTeIN
Écrivain, auteur, membre - Temple de la renommée du golf canadien
« Le meilleur résultat serait évidemment de stimuler la venue de nouveaux joueurs, particulièrement dans des régions du monde où le jeu n’est pas en vogue, et d’encourager le développement de nouveaux terrains. »
« J’imagine que les terrains seraient publics car je doute qu’il y ait des investisseurs privés intéressés à des nouvelles installations accueillant un petit nombre de joueurs, mais certains pays pourraient débuter avec des terrains moins gros ou des terrains d’exercice. »
« À mon avis, personne ne souhaite un résultat nul, sans incidence ou influence. La vérité est probablement à mi-chemin. Je crois que présentement, on ne sait pas à quoi s’attendre. »
« Du point de vue des médias, c’est absolument nouveau. Les Olympiques sont l’événement sportif le plus important et le plus visionné au monde. Pour cette raison en soi, je crois que les meilleurs joueurs au monde regretteront peut-être de ne pas y avoir participé. Les joueurs qui y participeront jouiront d’une expérience mémorable en raison de la nature des Olympiques. »
« Dans cette optique, ce qui risque d’être sous-estimé, c’est l’impact émotif des Jeux, de se retrouver là, marchant avec le drapeau du pays en compagnie de son équipe, et possiblement montant sur le podium pour recevoir une médaille. Un nuage plane au-dessus de ces Olympiques en raison des divers problèmes politiques au Brésil et du virus Zika. Malgré les bons reportages sur les terrains de golf, personne n’en connaît le déroulement. Je crois que nous serons tous attentifs et que nous les suivrons de très près. »
« Je souhaite que les Jeux soient durables. J’espère que les autorités verront sa valeur pour toutes les raisons habituelles – un jeu pour la vie, l’apprentissage de bonnes valeurs, etc. J’espère réellement que le golf ira au-delà de 2020. Ce sera à suivre. »
SAISIR L’OccASION
Le golf a bénéficié d’une occasion sans précédent. En tant qu’industrie, elle doit saisir l’occasion et tirer profit de tout rendement que générera les Olympiques. À eux seuls, les téléspectateurs à l’échelle planétaire ont le potentiel d’être plus importants que l’ensemble des grands championnats masculins ou féminins cette année et l’an prochain.
Prenez quelques minutes pour y réfléchir. Songez aux possibilités d’exposition. Le problème, c’est que le golf n’est peut-être qu’un spectateur dans la poursuite de sa position comme sport olympique après 2020.
Le Comité international olymp- ique ne verra pas d’un bon œil le retrait de certains des meilleurs golfeurs masculins. Le vote du CIO l’an prochain sera uniquement fondé sur la façon dont le golf se présente et sur sa présentation à Rio. Une deuxième chance risque de ne jamais survenir.
C’est un moment lourd de conséquences dans l’histoire du golf. Son déroulement pourrait avoir des répercussions pour des années, sinon des décennies, à venir – d’un côté comme de l’autre.
Golf Business Canada
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