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La photo de Ron et de ses deux chiens que le Westin avait installé pour lui dans sa chambre d1hôtel.
Vous ne voudrez peut-être pas l’admettre, mais certains aspects de votre entreprise sont l’équivalent du séchoir à mains. Vos clients le tolèrent et n’en parlent pas, mais dans leur tête, c’est un irritant qu’ils remarquent à peine. C’est- à-dire, jusqu’à ce que quelqu’un trouve une solution.
Le mantra universel des pers- onnes dans une économie d’expres- sions est le suivant : « Ferme-la et trouve une solution ». Elles ne veulent pas d’excuses. Elles veulent une solution.
Les organismes à succès sont ceux qui solutionnent les problèmes que l’établissement ne peut ou ne veut pas résoudre. Par exemple : la société Tangerine nous a permis d’encaisser un chèque en prenant une photo de ce dernier. Je n’ai pas à me rendre au guichet? Problème résolu. Starbucks nous permet de commander notre café à partir de notre téléphone. Nul besoin d’attendre? Problème résolu. La société Airbnb nous permet de vivre une expérience commu- nautaire. Je veux vivre comme les gens du milieu? Problème résolu. La société Square n’exige pas des frais exorbitants pour les transactions de cartes de crédit. J’épargne de l’argent? Problème
résolu. La société Uber conserve ma carte de crédit en dossier. Je peux simplement sortir du taxi et recevoir une facture par la suite? Problème résolu.
Les gens ne se rendent pas à votre terrain pour s’égarer. Ils ne cherchent pas un service ralenti. Ils ne cherchent pas des voiturettes en mauvais état. Et ils ne cherchent pas des séchoirs à mains qui vous donnent l’impression qu’un enfant de six ans raconte un secret à vos mains. Ils viennent pour jouer au golf. Toute chose qui entrave leur passage est un irritant.
Ajoutez de la valeur. Cernez les problèmes et trouvez les solutions.
SOYEZ AUTHENTIQUE, SOYEZ BON
Evelyn Hannon est une magnifique femme et une amie. Elle est la force de 75 ans derrière le site JourneyWoman.com, un site utile pour les femmes voyageant seules. Avant la venue d’Internet, Evelyn participait à des soirées et recueillait desrenseignementsauprèsd’autres femmes sur les personnes-ressources, les voisinages sécuritaires et des recommandations d’hôtels dans des villes où elle voyageait. Elle avait des fichiers pour des villes partout au monde. Lorsqu’elle apprenait qu’une autre personne se dirigeait vers une destination quelconque, elle sortait le bon
fichier et mettait la personne en lien avec les personnes et les endroits qui lui seraient les plus utiles.
En 1997, lors des débuts d’Internet, Evelyn a lancé le site JourneyWoman. Le site Web n’a pas beaucoup changé depuis. Il n’y a pas de HTML5. Il n’y a pas de vidéo flash. Il n’y a que du contenu utile.
À 75 ans, elle compte près de 40 000 partisans sur Twitter. Son bulletin d’information est transmis à 75 000 femmes dans plus de 200 pays. Elle a été l’objet d’un article vedette dans les revues Time Magazine et People Magazine et elle a été choisie blogueuse la plus aînée du monde.
Mais ce n’est pas en raison de son site Web. C’est parce que Evelyn Hannon a un fervent désir de joindre les gens. Ce désir existait bien avant Internet ou les téléphones intelligents ou Twitter ou Facebook. Bien sûr, elle utilise ces outils pour l’aider, mais tout le monde a accès à ces outils.
Sa force c’est qu’elle veut réellement aider. Elle veut réellement joindre les gens. Elle veut réellement que les femmes de tous âges puissent s’amuser autant qu’elle à voyager. De plus, s’il lui faut utiliser un télécopieur, vous téléphoner ou vous rencontrer dans un café pour atteindre son but, elle le fera.
Lorsque vous relevez les défis d’une économie d’expressions, ce n’est pas la grosseur de votre budget, la grosseur de votre équipe, ni la grosseur de votre bois qui comptent. Ce qui compte vraiment, c’est la grosseur de votre cœur.
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