Page 6 - GBC Fall 2024 FRE
P. 6
6
Golf Business Canada
l’entreprise du golf. Alors que la plupart ont des terrains de golf dans leurs circonscriptions, ils étaient impressionnés de connaître le nombre de personnes que nous embauchons, le montant recueilli lors des tournois de golf caritatifs, notre impact économique, etc. ».
La rencontre avec le service des Finances est un bel exemple d’un moment marquant parmi mes rencontres cédulées. Dans ce cas, j’ai réussi à dépasser de loin nos messages standards pour discuter des nombreux enjeux fiscaux qui préoccupent les exploitants de terrains de golf. Cela comprenait notre opposition relative à l’exemption d’impôts sur les gains en capital et notre demande de traitement approprié de la déduction des frais de représentation au golf.
Plusieurs autres rencontres ont aussi été productives, y compris, entre autres, mes rencontres avec le ministre du Tourisme, le chef de cabinet du ministre de la Petite Entreprise, le conseiller principal en politiques du chef de l’Opposition, Pierre Poilievre, et la députée Jenna Sudds.
En plus des rencontres à l’horaire, nous avons invité les députés, les conseillers en politiques et les sénateurs à notre réception de la Journée nationale du golf, tenue au Mulligans Golf Bar. Nous avons accueilli plus de 100 personnes, une participation exceptionnelle dans un tel cas. Comme le salon comprenait des simulateurs de golf et une surface pour coups roulés, nous avons tenu des concours du plus près du drapeau et du plus long coup de départ en plus des conseils gratuits de nos professionnels de golf. On en parle encore sur la Colline!
Bien que l’addition de bar ait dépassé notre budget, elle est preuve que notre objectif d’implication a été atteint. En conséquence, je compte maintenant plusieurs nouvelles relations avec des législateurs partout au pays. Certains, tels que le député James Maloney, à Etobicoke, le député Blake Richards, à Banff, le député Larry Maguire, à Brandon- Souris et le sénateur Mohamed-Iqbal Ravalia de Terre-Neuve-et- Labrador, sont des passionnés du golf.
D’autres avaient divers intérêts connexes, comme le député Adam van Koeverden, à Milton. En plus de sa circonscription, il est le secrétaire parlementaire officiel de la ministre des Sports et de l’Activité. Il joue un rôle semblable pour le ministre de l’Environnement. Il peut également parler de son héritage Olympique, et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de souper avec son père à Niagara Falls en 2007, ce qui s’est avéré la création d’une précieuse relation. Ses paroles d’adieu étaient « Laisse-moi savoir si je peux aider à l’avenir ». L’identification de tels « champions » sur qui nous pouvons compter pour soutenir le golf, voilà un bel exemple de relations gouvernementales efficaces.
Pendant la réception, les députés ont aussi été invités à enregistrer des messages vidéo exprimant leur appui pour le golf et à signer notre très grande affiche de la Journée nationale du golf. Ces séquences vidéo, accompagnées de douzaines de photos, sont maintenant à notre disposition pour des publicités subséquentes.
L’ANAG a aussi tenu une conférence de presse le matin de la Journée nationale du golf dans la salle de conférence dédiée aux conférences de presse dans l’édifice de l’Ouest.
En tant que président de L’ANAG, j’ai prononcé une allocution de bienvenue et j’ai souligné les résultats de l’Étude sur l’impact
économique publiée cette même journée. Laurence Applebaum a suivi avec du contenu supplémentaire axé sur la santé et la sécurité, la diversité, l’intendance gouverne- mentale, le golf à titre de sport de participation de premier rang au Canada et les omniums nationaux. Louise Patry a ensuite résumé nos messages en français. Cette conférence de presse a été diffusée en direct à l’échelle nationale sur CPAC ainsi que directement dans le bureau de chacun des parlementaires, élargissant davantage notre portée.
Par la suite, diverses entrevues avec les médias ont été réalisées, tant sur place qu’à distance, partout au Canada. Ces dernières ont fourni une magnifique occasion d’en dire davantage sur tout ce que le golf offre à la société canadienne. Au fil des années, j’ai réalisé près de 200 entrevues avec les médias afin de promouvoir les aspects positifs du golf. Ce sont, à mon avis, des outils de communication très efficaces, en autant que notre message soit géré minutieusement. Nous en reparlerons plus loin dans le présent article.
Des communications sur les médias sociaux de chaque association de golf et de leurs intervenants respectifs ont propulsé encore davantage la célébration des nombreux attributs positifs du golf canadien.
DES DONNÉES SUR L’ÉTUDE DE L’IMPACT ÉCONOMIQUE
À tous les cinq ans, l’ANAG effectue une Étude sur l’impact économique du golf au Canada. Publiée en tandem avec la Journée nationale du golf, la présente édition s’avère notre première étude postpandémique. À ce titre, elle a capté la demande accrue pour le golf et tout autre virage financier qu’a subi notre industrie.
Cela fournit de précieuses compar- aisons et tendances économiques,