Page 7 - GBC Fall 2024 FRE
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ainsi que des données courantes en appui des sujets de discussion appropriés à nos stratégies de RG et de RP. En plus des résultats à l’échelle nationale, nous avons produit des rapports régionaux pour chacune des plus grandes provinces ainsi qu’un rapport atlantique pour les quatre provinces de moindre envergure.
Nous remercions particul- ièrement nos commanditaires qui ont relevé le défi de cofinancer ce projet. Le projet étant en effet ambitieux et onéreux, le soutien financier de ces fournisseurs majeurs et des propriétaires de terrains multiples plus grands est très apprécié.
Le produit intérieur brut (PIB) s’avère l’indicateur économique principal, captant essentiellement chaque contribution financière que génère l’industrie canadienne du golf. À 23,2 milliards de dollars en 2023, c’est une augmentation de 5 milliards de dollars par année depuis l’état précovid de notre industrie. Cela positionne le golf comme sport de participation de premier rang sur le plan économique.
En 2023, plus de Canadiens ont joué au golf que tout autre sport de participation confondu. Lorsque nous soulignons que la participation au golf est passée à six millions de golfeurs, les autorités gouverne- mentales ou les médias sont souvent agréablementsurpris.Pratiquement partout, la grande popularité du golfchezlespersonnesdetousâges, genres, habiletés, gammes de prix et disponibilité offre des avantages par rapport aux autres sports. Pour que tout soit clair, le taux de participation du golf au Canada (méthodedecalculparhabitant)est présentement no 1 parmi tous les pays malgré les hivers désagréables qui nuisent à nos saisons de golf.
Également, le Canada compte un nombre exceptionnellement élevé de terrains de golf par rapport à sa population. Puis, la grande majorité des terrains, notamment environ 91 %, sont ouverts au public. Ce pourcentage est beau- coup plus élevé que celui des terrains de golf ouverts au public dans d’autres pays. L’accessibilité est donc un autre important moteur de participation par rapport au golf canadien.
Les campagnes de financement à des fins de bienfaisance jouent aussi un rôle de premier rang pour le golf sur le plan économique. Selon la présente étude sur l’impact économique, en 2023, l’industrie canadienne du golf a recueilli 382 millions de dollars. C’est un retour aux niveaux prépandémiques, à la suite d’une chute importante pendant les années Covid. Encore une fois, le golf est no 1 ici. Nous recueillons plus de fonds de bienfaisance que tout autre sport de participation au Canada. Les politiciens et les médias s’en réjouissent.
L’emploi est un autre sujet de discussion solide tiré de cette étude. D’un côté, la quantification totale de 237 000 années-personnes d’emploi générées par le golf canadien impressionne tous les auditoires. Les politiciens, plus particulièrement, se préoccupent profondément de ces avantages pour la société. De plus, ces données renforcent notre message voulant que le golf ne soit pas seulement un jeu, mais plutôt une industrie commerciale bien définie.
En revanche, cette statistique sur l’emploi est l’une des très rares ayant affiché un déclin par opposition aux données prépan- démiques. En outre, cela relie l’industrie du golf directement aux discussions gouvernementales
importantes sur la pénurie de la main-d’œuvre qu’affrontent les entreprises et sur les façons pour nous de collaborer afin de surmonter ce défi.
MESSAGESCLÉSADDITIONNELS
En plus de la valeur économique générée par notre industrie, le golf canadien offre plusieurs avantages qualitatifs à la société.
Ces messages clés renforcent davantage notre positionnement selon lequel le « golf est bon ». Ces sujets de discussion sont essentiels puisque nous devons encore surmonter certains préjugés assez profonds au sujet du golf. C’est cette perception élitiste de « l’homme blanc, riche » qui fait du golf un espace politiquement hostile pour les politiciens. Donc, en matière de législation, nous sommes toujours très susceptibles de faire l’objet de décisions politiques injustes. Nous devons changer ces préjugés.
Tout d’abord, le golf offre un loisir très sain. Si vous deviez marcher en ligne droite un parcours type de 18 trous, vous auriez parcouru six ou sept kilomètres. Évidemment, la plupart des golfeurs vont souvent en zigzagant et en tournant, doublant ainsi la durée de leur randonnée. De plus, ils portent ou tirent un ensemble de bâtons et ils frappent souvent. Si l’on ajoute la chaleur estivale et le fait que plusieurs terrains de golf sont munis de terrain en montée et en descente, vous pourriez avoir brûlé jusqu’à 2 000 calories. Même en voiturette, plus de 750 calories sont normalement éliminées.
En plus de l’exercice physique, le golf offre des bénéfices considérables pour la santé mentale. Selon le plus récent sondage auprès des golfeurs canadiens, 95 % croient que le golf
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